Votre panier est vide.
Toute L'ACTUALITÉ à portée de main
Des articles, des vidéos et du contenu exclusifs de femmes inspirantes du monde entier. Abonnez-vous dès maintenant et ne ratez aucun de nos numéros.
Alors qu’à Rio de Janeiro, capitale par excellence de la diversité, la fête du sport bat son plein, l’histoire nous rappelle que 80 ans auparavant, pendant l’été 1936, la 11e Olympiade de l’ère moderne se tenait à Berlin, dans une Allemagne alors sous le joug d’Hitler et du Parti Nazi. Ce dernier prônant la supériorité raciale des aryens dans tous les domaines, a assisté médusé au sacre d’un noir américain, Jesse Owens, qui remporta quatre médailles d’or en athlétisme. Ce record restera inégalé pendant 48 ans.
Les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin restent à ce jour les Jeux les plus politisés de l’histoire de l’Olympiade. En Allemagne, les lois raciales de Nuremberg sont entrées en vigueur une année auparavant, instaurant de ce fait un racisme d’état. Nombreux sont les pays qui hésitent à participer à ces Jeux, se refusant de soutenir d’une quelconque manière un état raciste. Les Etats-Unis, qui comptent des Juifs parmi ses athlètes, s’interrogent également sur sa participation. Pourtant, le pays a ses propres démons raciaux. La ségrégation y a toujours cours et la minorité noire subit le racisme et l’exclusion au quotidien.
A 21 ans, Jesse Owens, membre de cette minorité noire, intègre l’université de l’Ohio State et son équipe d’athlétisme. Il en devient l’athlète phare lorsque, la seule journée du 25 mai 1935, le jeune homme bat quatre records du monde, en sprint et en saut en longueur. Cela fait de lui l’un des favoris pour concourir lors des prochains Jeux Olympiques, à Berlin. Le jeune noir est alors approché par la NAACP, l’organisation militante noire, afin de le pousser à boycotter ces Jeux. Malgré les pressions, Jesse Owens se rend tout de même à Berlin. La suite des événements lui donnera raison. Sous les yeux d’Hitler, il assoie sa domination en athlétisme, en remportant à chaque épreuve la médaille d’or dans le 100 m, le 200 m, le relais 4 x 100 m et le saut au longueur. Son exploit est immortalisé par le film documentaire d’époque, Les Dieux du Stade, à l’origine tourné à la gloire des Jeux et de l’Allemagne Nazie.
La Couleur de la victoire de Stephen Hopkins retrace le parcours incroyable de celui qui est devenu le premier athlète noir mondialement connu.
Par Auzouhat Gnaoré
Bienvenue, connectez-vous à votre compte.
Welcome, Create your new account
Un mot de passe vous sera envoyé par courriel.