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Ces dernières années, la montée en puissance du taux de chômage (3 chômeurs sur cinq sont des jeunes), du sous-emploi et le faible niveau de productivité qui donne plus de poids à l’économie informelle, constituent un véritable casse tête pour les gouvernements des pays africains. L’emploi des jeunes en Afrique reste une question que les gouvernements ont du mal à résoudre. Fort heureusement, de nombreuses initiatives offrent la possibilité aux jeunes du continent de s’en sortir.
Boost Africa, une initiative de la BAD et la Banque européenne d’investissement
Boost Africa est une initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque européenne d’investissement Le projet souhaite avant tout créer des opportunités sur le terrain en facilitant et renforçant l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique. L’initiative soutiendra le développement de solutions abordables en face des principaux défis rencontrés par les plus défavorisés, de l’accès à l’énergie et aux soins de santé en passant par les services financiers, l’éducation et l’accès à internet. Soutenir les start-ups, c’est également encourager la démocratisation de l’économie, dans un contexte caractérisé par une inégale répartition des richesses et de nombreux obstacles à l’entrée de nouveaux entrepreneurs sur le marché. Les secteurs ciblés sont les nouvelles technologies, l’agroalimentaire, les services financiers et l’inclusion financière et les énergies renouvelables. Une attention particulière sera portée aux intermédiaires qui ciblent pour bénéficiaires ultimes les jeunes et les femmes.
Les initiatives de l’Unesco
Pour Hervé Huot-Marchand spécialiste de l’éducation au Bureau régional de l’UNESCO à Dakar. « La plupart des pays africain ont des stratégies et politiques pour favoriser l’éducation et la formation techniques et professionnelles des jeunes, mais il manque des exemples concrets de solutions qui aboutissent. »
Au Bénin, Le centre Songhai est une micro-entreprise durable, son objectif est de former les jeunes africains. Il est considéré comme un modèle de bonnes pratiques pour le développement rural, le développement durable, la formation des jeunes, et l’autofinancement d’une entreprise. .
Au Sénégal, la reconnaissance des compétences acquises dans l’informel est une initiative qui répond aux besoins de formation des jeunes dans le secteur informel comme la mécanique, la couture, etc. L’objectif est de créer des structures permettant aux jeunes d’exercer leur métier et permettre également à ces jeunes d’obtenir une certification identique à celle qu’ils auraient eue dans le système formel de formation.
Au Nigeria, Auchi Polytechnic est un insitut de formation qui facilite l’insertion des étudiants dans le secteur formel. L’institut a crée ce qu’on appelle le village CEDAP, centre pour le développement de l’entreprenariat, où les étudiants sont dotés des compétences nécessaires pour exercer dans des secteurs tels que la pisciculture, la menuiserie, la fabrication de savon, la fabrication de chaussures, la poterie.
Karine Oriot
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