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Stacy Owino, Cynthia Otieno, Purity Achieng, Macrine Atieno et Ivy Akinyi, cinq jeunes lycéennes kényannes se sont données un surnom, «les restauratrices», et une mission, celle de «restaurer l’espoir chez les filles en proie au désespoir». Agées de 15 à 17 ans, elles se sont associées pour développer une application pouvant aider à mettre fin au rituel de l’excision qui toucherait aujourd’hui une femme sur quatre au Kenya selon un rapport de la Fondation Thomson Reuters News. “Les mutations génitales sont un vrai problème qui touche les filles à travers le monde et c’est un problème que nous voulons résoudre”, a déclaré Stacey Owino, l’une des créatrices de l’appli, à la Thomson Reuters Fondation.
L’application I-Cut comporte plusieurs options. Elle permet, tout d’abord, d’alerter les centres de police via le bouton “Sauvez”. Pour celles qui ont déjà subi des mutilations, elle offre aussi la possibilité de rapporter les faits aux autorités ou d’être orientées vers des centres d’accueil grâce à la touche «Raconter». Enfin, deux options supplémentaires sont disponibles : «Informations sur les mutilations génitales» et «Faire des dons et réagir».
Leur appli innovante a valu à ces cinq filles âgées de 15 à 17 ans d’être les seules Africaines sélectionnées au Technovation Challenge qui aura lieu en Californie en octobre 2017. Cette compétition internationale offre chaque année la possibilité à des groupes de filles de présenter une idée pouvant résoudre un problème grâce à la technologie. Les gagnantes remporteront 10.000 dollars.
Par Céline Bernath
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