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La scène a eu lieu à Yeoville, une banlieue pauvre de Johannesburg. Depuis la veille, le 26 mars, les autorités ont décidé de placer le pays sous confinement. La nouvelle a été diversement appréciée. Vendredi matin, devant l’un des supermarchés, 300 personnes sont attroupées. L’intervention des forces de l’ordre a été pour le moins violente. Tirs de balles en caoutchouc, puis des coups de fouet infligés à des femmes et des enfants.
D’autres violences ont également été infligées à des civils, dans des quartiers défavorisés. Des vidéos montrent des personnes frappées au sol et forcées à se déplacer sur les genoux. Les réactions sont venues de partout, entre autres des collectifs citoyens et d’Amnesty International. De son côté, la hiérarchie a tenu à condamner ces agissements. « Un tel comportement par les forces de sécurité est inacceptable » déclarait à ce sujet son porte-parole, Vishnu Naidoo. On peut rappeler que deux personnes ont déjà perdu la vie dans des actions de ce type. Un policier et un agent de sécurité ont d’ailleurs été arrêtés.
Il y a quelques heures, la ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula est à son tour montée au créneau. « Il y a deux vidéos qui circulent montrant clairement des abus de la part de soldats », a-t-elle déclaré sur la chaîne d’information Newzroom Afrika. « Je le condamne, nous ne tolérerons pas que ça se reproduise. » En vue de faire respecter le confinement, 3000 militaires et policiers ont été déployés au-travers du pays.
R. Calmé
Photo DR
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