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Avec cette phrase, le professeur Raoult prend le contrepied de tout ce que disent les médias depuis près de trois mois. Ce sont les pays riches qui n’étaient pas prêts, la preuve par les chiffres :
« Tous les pays riches et tous les pays développés ont eu des succès beaucoup moins importants que les pays pauvres qui eux, raisonnablement, ont choisi de traiter ça comme une pneumonie avec des médicaments banals qui ne valaient rien, et qui ont du coup des mortalités beaucoup plus faibles. Dans les 15 pays avec les plus fortes mortalités, il n’y a que des pays riches ».
Le professeur Raoult le souligne dans une vidéo postée sur la chaîne YouTube de l’IHU Méditerranée-Infection. Désormais spécialiste du coronavirus, il a pu étudier des centaines de cas dans son service de l’hôpital : « Il y a une déconnexion entre la richesse et la capacité à répondre à des situations de cet ordre-là ».
Selon lui, cela vient de la manière de penser et de prendre des décisions. En effet, en temps de crise, les décideurs ne doivent pas être les mêmes que d’habitude. Gouverne-t-on de la même façon en temps de guerre et en temps de paix ? Faisons-nous les propositions quand la guerre est finie ? demande-t-il.
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C’est ainsi que s’est posée la question cruciale dans les pays développés : faut-il traiter la maladie ou faire des essais ? Le scientifique né à Dakar a rapidement fait le choix de soigner les malades avec la chloroquine malgré les critiques. Pour lui, cela faisait sens : c’est un médicament simple qui a déjà fait ses preuves contre la pneumonie. Faire des essais c’est risquer d’arriver après la bataille.
Pourtant c’est le choix qu’ont fait les pays riches. Avec une espérance de vie plus longue et moins exposés aux maladies tropicales, ils appliquent le principe de précaution. En d’autres termes, ils ont préféré attendre et faire des essais afin de trouver un traitement parfait plutôt que de soigner avec les moyens du bord… oui mais, et en attendant ? Que faire des malades ?
Au contraire, les pays africains sont plus habitués aux épidémies foudroyantes. Ils sont plus réactifs et ont tout de suite essayé des traitements même si ceux-ci n’étaient pas faits sur mesure.
Le professeur Raoult a observé la même chose au niveau des publications officielles. On ne peut plus attendre trois mois avant de publier ses résultats dans une revue scientifique. Les pre-prints et blogs scientifiques ont pris de l’ampleur, l’avantage étant d’avoir les données scientifiques tout de suite. Et de pouvoir accélérer la recherche pour trouver un remède.
Beaucoup critiqué, le professeur ne veut pas en parler négativement. Il a répondu à la crise comme un médecin des « pays pauvres », mais dans un pays riche en quelque sorte : avec réactivité. Et ce avec de bons résultats. Il voit le bon côté des choses : il a reçu malgré tout de nombreux messages de soutien et a pu rencontrer des personnalités scientifiques afin de faire avancer les recherches.
« Mon destin ne dépend pas de ce qu’on pense de moi », a-t-il déclaré pour conclure.
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