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Ce sont près de trois milles Érythréens selon l’ONU, qui fuient chaque année, un pays extrêmement fermé dans l’espoir de se rendre,le plus souvent, en Israël. Un parcours qui n’est pas sans danger.
En effet, nombreux sont les hommes, les femmes et les enfants, qui sont kidnappés et retenus en otages par des bédouins dans le Sinaï, péninsule désertique située entre l’Egypte et Israël. Ces bédouins, faisant fortune dans le trafic d’êtres humains, ne leur octroient leur liberté qu’en échange d’une rançon. Une situation fortement préoccupante, dans la mesure où la captivité se passe dans des conditions extrêmement difficile pour les otages. Ces derniers subissent de lourds sévices corporels qui les marquent à vie, autant physiquement et moralement. D’autres sont effroyablement exécutés.
Les familles, souvent expatriés, mettent tout en œuvre afin de payer ces rançons. Certains en viennent même à vendre tous leurs biens, car les rançons s’envolent parfois jusqu’à 40 000 euros. Compte tenu de la situation géographique du désert du Sinaï, la question de la juridiction se pose. Les kidnappeurs ne manquent pas de ressources afin de récupérer les rançons. Ils disposent d’équipe prêtes à s’acquitter de cette tâche dans différents pays d’Europe. C’est dans ce cadre que certaines arrestations ont eu lieu sur dénonciation, notamment en Suède.
Par Auzouhat Gnaoré
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