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Sarah a testé Le Crazy Horse
Beyoncé ne s’y est pas trompée lorsqu’elle a fait appel au temple de la féminité pour les besoins de son clip « Partition », rien n’égale l’initiation à la beauté au Crazy Horse. Cette semaine, je vous fais pénétrer l’antre de la féminité parisienne, avec Svetlana, la show manager des « Crazy Girls ».
Ce soir, appelez-moi Lola Ventilo. Tel est mon nom chimérique de « Crazy Girl » durant la soirée filles pour une initiation à l’art de sublimer l’essentiel de l’homme, la femme. Crée par Alain Bernardin en 1951, le plus avant-gardiste des cabarets de la ville de lumières, n’en finit pas de s’inspirer du thème de la féminité à travers une succession de tableaux impertinents et glamour qui composent le spectacle Désirs. Ce soir, certains vont être joués pour le plus grand plaisir de nos yeux de journalistes. Avant le show, nous pouvons tester différents apprentissages: l’atelier maquillage Make Up For Ever pour un regard charbonneux ou une bouche rouge Crazy, la leçon de laçage de la Maison Cadolle pour magnifier notre taille de guêpe ou encore la leçon de séduction avec Svetlana. Originaire de Russie, elle se spécialise en danse dès son plus jeune âge dans une école d’art en parallèle de ses cours à l’école. Puis elle poursuit ses études supérieures à l’Académie des Arts et des Cultures à Saint-Pétersbourg. Dès sa sortie, cette amoureuse du cabaret met à profit ses talents de danseuse professionnelle au service de cette discipline « magnifique » car « s’y retrouvent tous les types de danse du monde entier » d’où le nom « revue » attribué au spectacle de cabaret car tout y a été « revu » confie-t-elle. Désireuse d’approfondir ses connaissances sur sa spécialité fétiche, Svetlana n’aspire qu’à poser le pied à Paris, ville-mère du cabaret où elle officie en tant que show manager au Crazy Horse depuis huit ans.
Lors de sa leçon particulière, nous apprenons quelques astuces beauté prodigués aux « Crazy Girls » pour révéler leur personnalité et leurs capacités artistiques. Chaque danseuse, comme chaque femme, possède ses propres atouts physiques. Ses conseils aident les danseuses à se mettre en valeur et ainsi devenir au fil du temps une « Crazy Girl » et une artiste à part entière. Avant de commencer son cours, Svetlana demande à la rangée de journalistes, ce que représente la femme Crazy Horse pour elles. « Gracieuse », « élégante », « sensuelle »… Pour l’experte en féminité, « la Crazy Girl » est « très consciente de sa beauté. C’est une grande séductrice qui a totalement accepté son corps et maîtrise l’art de le mettre en valeur. Elle sait se présenter en s’habillant intelligemment. C’est une femme dominatrice capable de tenir toute la salle entière, seule sur scène. » Règle n°1 : assumer sa personnalité et en être fière. Svetlana nous rappelle que nous sommes toutes pourvues d’une poitrine. Oui mesdames, même celles qui considèrent qu’elles n’ont pas de seins, de par leur petite taille. Pour les montrer, règle n°2, adoptez la posture d’une « Crazy Girl » : ouvrir les épaules, sortir la poitrine, relever la tête et pousser les fesses en arrière. Cette technique, qui va maintenir votre dos droit, est en soi un exercice physique. Testez-la en marchant dans la rue, vous observerez les coups d’œil de ceux qui vous croiserez car votre allure sera celle d’une femme fière et qui a conscience de sa valeur.
Je peux en témoigner car depuis la leçon, je suis ces conseils et je ne peux que me réjouir des compliments et des regards des passants dans la rue. Pour découvrir à votre tour l’univers du Crazy Horse, cet été, le cabaret propose une offre du 1er juillet au 14 septembre. Une occasion unique de se remémorer que la beauté exige une discipline de fer constante. Je me permets d’ajouter une citation d’Helena Rubinstein, qui est aussi ma ligne de conduite au quotidien : « Il n’y a pas de femmes moches. Il n’y a que des femmes paresseuses. »
Retrouvez dans le prochain numéro d’Amina, l’interview exclusive de Gogo Bagatelle, nouvelle « Crazy Girl » d’origine guadeloupéenne.
Le Crazy Horse
12 avenue George V
75008 Paris
Par Sarah Rinaldo
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