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Au cœur de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se joue depuis des années. Des femmes, souvent vulnérables et vivant dans des régions en proie à des conflits armés, ont donné naissance à des enfants conçus avec des Casques bleus déployés dans le cadre de missions de maintien de la paix. Ces mères, abandonnées et stigmatisées, lèvent aujourd’hui la voix pour demander justice et réparation.
Le mandat des Casques bleus est clair : protéger les civils, contribuer au rétablissement de l’ordre public et faciliter les processus politiques. Pourtant, de nombreux témoignages font état de violations graves des droits de l’homme commises par des soldats supposés être des garants de la paix. Les relations sexuelles entre des personnes en position d’autorité et des civils, notamment dans un contexte de conflit armé, constituent un crime de guerre et un crime contre l’humanité.
Désastre pour les femmes et leurs enfants
Les conséquences de ces actes sont désastreuses pour les femmes et leurs enfants. Ces derniers, nés d’unions souvent non consenties, sont confrontés à une double stigmatisation : celle liée à leur origine et celle liée au conflit armé qui a marqué leur conception. Ils sont souvent exclus de leur communauté, privés de soins médicaux et d’éducation, et portent le poids de la violence subie par leur mère.
Les mères, quant à elles, vivent un calvaire. Elles sont souvent rejetées par leur famille et leur communauté, confrontées à la pauvreté et à l’isolement. Nombre d’entre elles souffrent de traumatismes psychologiques durables. Malgré la douleur et la souffrance, elles osent aujourd’hui briser le silence et demander justice.
Protéger les victimes et sanctionner les coupables
Leur combat est loin d’être facile. Parmi les obstacles, la peur des représailles, la difficulté à rassembler les preuves, la lenteur des procédures judiciaires et la complexité des enjeux juridiques. De plus, les Nations Unies, bien que responsables du déploiement des Casques bleus, sont souvent accusées de ne pas faire assez pour protéger les victimes et sanctionner les coupables.
Aujourd’hui, les demandes des femmes sont claires : elles souhaitent que leurs enfants soient reconnus, qu’ils bénéficient d’une pension alimentaire et qu’ils aient accès à des soins médicaux et à l’éducation. Elles demandent également que les auteurs de ces actes soient traduits en justice et que les Nations Unies mettent en place des mécanismes efficaces pour prévenir et sanctionner ce type d’abus.
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