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Un vent de renouveau souffle sur le Parti démocratique gabonais (PDG). Un jour après sa nomination, Angélique Ngoma, figure historique du parti, a pris ses fonctions de secrétaire générale, insufflant une nouvelle énergie à un parti meurtri par le coup d’État de 2023.
Un symbole de l’espoir pour un parti déchu
Le siège du PDG, autrefois sinistre depuis le coup d’État du 30 août 2023, s’est illuminé, lors de l’installation d’Angélique Ngoma, une femme qui a marqué l’ère d’Omar Bongo. Sa mission est claire : redynamiser un parti déchu du pouvoir par les militaires.
« Parti de pouvoir hier, parti sans pouvoir aujourd’hui. Par dynamisme, nous continuons à dire : ‘le parti démocratique gabonais ne sera jamais enterré », a déclaré la nouvelle secrétaire générale. Face à l’adversité, les nouveaux dirigeants du PDG appellent à l’unité et à la mobilisation pour sauver le parti.
Vers un nouveau chapitre pour le PDG
Cependant, tous ne partagent pas cet optimisme. Certains militants, comme Félicien Evoung, contestent la nouvelle organisation du parti, la qualifiant de « coup d’État » contre Ali Bongo Ondimba. La mission de l’équipe actuelle est d’assurer la transition jusqu’au prochain congrès, qui permettra de nommer une nouvelle direction.
Le PDG, autrefois puissant et hégémonique, se trouve à un tournant crucial de son histoire. La nouvelle équipe, sous la houlette d’Angélique Ngoma, saura-t-elle le relancer et lui faire retrouver sa place sur la scène politique gabonaise ?
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