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Du 24 au 26 juin prochain, le Solidays poursuivra sa lutte contre le Sida, brandissant pour la 18ème année consécutive les armes de la mobilisation citoyenne et de la programmation musicale éclectique et de grande qualité (Louise Attaque, Angélique Kidjo, Keziah Jones, Louane, Calypso Rose, Oxmo Puccino…).
Cette année, Solidays sera placé sous le signe du « Summer of Love», en référence au grand élan de solidarité de la jeunesse californienne qui a eu lieu à San Francisco en 1957. L’affiche de Solidays avec deux jeunes filles entourées de fleurs est d’ailleurs un clin d’œil au mouvement hippie « Flower power ». Après les évènements récents qui ont touché la France, le fondateur Luc Barruet a souhaité rendre hommage à cette jeunesse française qui incarne les valeurs de solidarité et de fraternité. Parmi les artistes présents, le dandy Faada Freddy au cœur généreux sera une des têtes d’affiche du festival.
C’est votre deuxième année au Solidays, en quoi c’est important pour vous d’y participer ?
Ca me permettra d’apporter mon petit grain de sable de solidarité. J’interviens dans deux champs, le premier est artistique et le second humain. Le sida est un « tue-l’ amour » et si je peux apporter ma petite voix pour contribuer à l’éradiquer, tant mieux. Avec les phénomènes de migration, l’homme a besoin de voyager, d’aller à la rencontre de l’autre et il faut que ça se fasse de la manière la plus saine possible afin de préserver la vie et l’humanité. Et c’est pour cela que je suis heureux d’être présent pour une seconde fois au Solidays. Que ça soit en tant qu’artiste ou pas, je serai toujours là pour apporter mon soutien à cette cause.
Vous serez le premier artiste à chanter au Solidays cette année. Est-ce une reconnaissance pour vous d’inaugurer le plus grand festival de France ?
Je suis fière de représenter l’Afrique dans cette lutte contre le sida, ¾ des personnes affectées du VIH viennent de ce continent. Il y a une partie des fonds qui est reversée à la prévention et à la lutte contre le sida grâce au Fonds Afrique. Le sida est une réalité et c’est une cause qui me tient à cœur, je ne serai pas là pour faire bonne figure.
Vous faites souvent des apparitions sur scène avec Kery James où vous l’avez dernièrement invité au Zéntih pour interpréter pour la première fois ensemble votre titre « Borom Bi », (un titre classique de son groupe de rap sénégalais Daara J). Kery James sera t-il présent dans votre prochain album ?
Nous étions en studio il y a trois semaines et si l’opportunité se présente d’enregistrer un morceau avec lui, ça sera avec grand plaisir. C’est quelqu’un avec qui je m’entends très bien et je pense qu’on est sur la même longueur d’onde dans notre engagement pour l’humanité. Il y a une grande probabilité qu’il soit dans mon prochain album.
Quelles sont les différences entre le rap sénégalais et français ?
Le rap sénégalais n’est pas que francophone, il est aussi anglophone et dans des langues nationales. C’est un rap très engagé qui intervient auprès de la société en tant que contre-pouvoir.
Vous êtes connu pour l’originalité de votre musique où le corps est votre unique instrument. Il faut être un peu « faada » pour faire ça ?
Ma démarche n’a pas de limites. Je voulais faire une musique qui me libère et non qui m’emprisonne. Dans ma « kiffologie » active, je vais continuer à explorer le fond de mes rêves. J’ai rêvé de chanter sans instrument. Aujourd’hui j’aimerais jouer avec des instruments récupérés. Pour moi, la musique est aussi un combat, qui montrera à tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un instrument que l’homme est un orchestre : la musique doit être à la disposition de tout le monde en tant que langage universel.
@MayaMeddeb
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