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Déborah Lukumuena, âgée de seulement 22 ans, a remporté hier le César du meilleur second rôle féminin pour le rôle de Maïmouna dans Divines, d’Houda Bennyamina.
Bouleversée, lorsqu’elle reçoit le prix des mains d’Anna Mouglalis , elle délivre un touchant discours face à une salle en émoi. Et c’est sans doute l’un des moments forts de la soirée. « J’ai souvent remarqué que les plus grandes nouvelles de ma vie je les ai reçu quand j’étais installée dans mon train-train quotidien» lance-t-elle. Haletante, le rappeur Joey l’aide à reprendre son souffle. Elle énumère alors les situations cocasses liées à toutes ces bonnes nouvelles provoquées par film. Elle se séchait les cheveux lorsqu’elle apprend la nomination de Divines au Festival du film de Cannes, dans le métro quand elle apprend que le film est nommé aux Golden Globes et en pleine session de lessive qu’elle apprend sa nomination aux César. Elle ajoute avec humour qu’elle a laissé « cramer ses toasts » tant elle était chamboulée. Elle conclut magnifiquement avec cette phrase « Je ne sais pas si le cinéma m’aime mais moi je l’aime terriblement. »
Divine, film franco-qatari, relate le parcours de Dounia, jeune fille de la banlieue parisienne. Ambitieuse et déterminée, elle abandonne pourtant ses études afin d’offrir ses services à une dealeuse respectée. Le film est tout simplement un succès. Plusieurs fois primée depuis sa sortie, Divines remporte trois César sur ses quatre nominations. Celui du meilleur premier film, du meilleur espoir féminin pour Oulaya Amamra et bien sûr celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Déborah Lukumuena.
Thatoux J Gnaore
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