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Bargny petite ville côtière du Sénégal a les yeux tournés vers la grand-messe de Paris. Au moment où se tient l’une des plus grandes conférences jamais réalisées sur le réchauffement climatique, la COP 21, au Bourget près de Paris, cette petite localité africaine vit dans la crainte d’être engloutie. L’avancée de la mer due au réchauffement climatique fait des dégâts, dans cette communauté de pécheurs. Fatou Samba mère de famille, conseillère municipale et présidente des femmes transformatrices de produits halieutiques, est témoin oculaire de cette avancée de la mer. Petite, elle jouait déjà sur cette plage de Bargny. « En quarante ans, trois rangées de maisons et plusieurs cimetières ont été dévorées par l’océan, et la plage a peu à peu disparu, confie-t-elle avec peine ». A 50 ans, elle a perdu la moitié de sa maison et loge une trentaine de personnes. Parmi elles des proches victimes de cet océan devenu fou. L’océan qui se trouve à quelques 10 mètres de sa maison menace désormais toute la ville. La Mer est entrain de nous emporter, le slogan d’une marche organisée par la localité est chanté par les enfants dont l’avenir parait de plus en plus incertain. Plus que des mots, Les habitants de Bargny attendent de la COP 21, des actes concrets et de moyens financiers.
Par Sidonie Zobo
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