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“L’idée d’un Festival est née du constat d’une carence d’exposition de la musique africaine sur les grandes scènes.” explique Armand Nlend. “A Paris, je me suis rendu compte qu’à part cette nouvelle génération médiatisée la musique africaine était très communautarisée. Les artistes, à l’exception de certains comme Papa Wemba, n’avaient pas d’exposition internationale sur les grandes scènes parisiennes.”
Il crée alors son premier festival ” Cameroun au Zénith “, un projet inédit de 50 artistes dont 20 des Caraïbes et 30 Camerounais. ” Après cette expérience, j’ai fait une tournée européenne avec des artistes africains et antillais. Puis, j’ai réédité cette expérience en 2010 au Double-Mixte à Lyon avec la présence d’artistes de renom comme Papa Wemba, Kaysha, Lynnsha, ou Monique Seka. J’avais surnommé ce plateau ” Le cinquantenaire des indépendances” . Puis, c’est à partir de ce dernier qu’est né le Festival de Musique et diversité qui a ensuite eu lieu en 2011 à Lyon et en 2012 à Paris au Bataclan.
Puis Armand a poursuivi. En 2013, il programme P-Square et Carimi à Paris. La même année, il réitère le Festival Musique et Diversité à Liège avec la présence de Zouk Machine et Soum Bill notamment. Et enfin, au Palais des Congrès de Montreuil, il allia la musique à la mode, et proposa alors un dîner gala.
“J’ai eu besoin de prendre du recul durant deux années, notamment du fait des investissements que cela représente” nous confie Armand Nlend. Ainsi, après une pause en 2014 et 2015, son constat s’affirme toujours : une trop faible exposition de la musique africaine. ” Après la disparition de Meganet, les Africains n’avaient alors plus de gros producteur. ” Et c’est là qu’il décide de se relancer dans la production de concerts avec l’Afrikan Zik Festival. Sa première édition s’est déroulée sur la fameuse scène du Zénith avec plus de 50 artistes réunis autour d’une cause « Stop à Boko Haram ».
“J’ai des liens professionnels et familiaux à Genève, d’où mon souhait d’organiser ma deuxième édition à l’Arena. C’est la première fois que l’Arena recevra un tel évènement africain. En décidant de faire ce festival en Suisse, notre souhait est d’importer le même concept initié en France.” Il lance alors sa seconde édition en partenariat avec Trace Africa et le projet est ambitieux.
“Lorsqu’on parle de festival africain, il faut savoir qu’il y a aucune idée communautaire. Au contraire, nous voulons surtout favoriser la mixité culturelle et ainsi mettre en avant l’ensemble des musiques qui ont des influences africaines” tient à souligner le président de Fhoenix Productions. “Mon souhait est de réunir des personnalités autour des causes africaines”, ajoute-t-il.
Pour cette seconde édition du Festival, la thématique choisie est “Stop au racisme et à la violence dans le sport”, un choix loin d’être anodin dans un pays qui loge de nombreux sièges d’organisations internationales, dont celui de la Fifa. A cet effet, un tournoi de football et un marathon sont organisés les 24 et 25 juin. Seront également organisés durant ces deux jours un barbecue géant avec des concerts populaires ouverts et offerts à tous.
Cerise sur le gâteau, une semaine de la mode et de l’art africains est également prévue du 26 au 30 juin, permettant d’exposer les oeuvres et créations du continent. A ce sujet, le lieu est encore à déterminer.
Puis, le 29 juin sera organisée une conférence de presse avec un colloque sur les droits d’auteur animé par Sam Mbende et un cocktail pour lancer la partie musicale du Festival. Et le 30 juin se tiendra un dîner gala, un défilé de mode et un concert à l’Arena qui rendra hommage au fameux Papa Wemba avec la présence de nombreux musiciens et artistes qui ont collaboré avec le roi de rumba congolaise : Général Defao, Ekeg’s, Jocelyne Bizart et bien d’autres.
Plus de cinquante artistes aux influences africaines issus de 27 pays différents se produiront à l’Arena de Genève. “Jamais ce lieu n’a vu la présence d’autant d’artistes africains” souligne Armand. “Avec notre partenaire Trace Africa, nous avons décidé d’élargir le concept et ainsi d’ajouter à la musique africaine traditionnelle, la musique urbaine”. Et lorsqu’on lui demande quelles sont les têtes d’affiche, il répond qu’il n’y a presque que des têtes d’affiche.
Le samedi 1er juillet, la musique originelle africaine sera mise à l’honneur avec des artistes incontournables comme Lady Ponce, Sidiki Diabaté, Charlotte Dipanda, Yemi Alade, Eddy Kenzo, Josey, Davido, Jenifer Dias.
Le dimanche 2 juillet, c’est la musique urbaine qui dominera. Parmi les invités, on trouve Keblack “numéro 1 en France”, précise Armand, mais aussi Kiff No Beat, Toofan, Davido, Fanicko, TNT, Layannah, et bien d’autres surprises.
Par Céline Bernath
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