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Les violences sexuelles sont devenues un réel problème en Guinée et les les viols de mineurs ainsi que les viols collectifs sont de plus en plus courants. Entre 2013 et 2015, le pays a enregistré plus de 250 cas de viol sur mineures selon l’ONG « Child’s friends Guinée ». Malgré les interpellations de l’ONU et de l’UNICEF sur les cas recrudescents de viols, le phénomène se poursuit. De plus, les victimes restent souvent cachées et utilisent rarement le droit pour se protéger, bien souvent par honte.
Depuis quelques années, des associations tentent de mobiliser les autorité et de sensibiliser la population afin de lutter contre ce phénomène de société qui crée de vrais traumatismes chez les victimes, sans compter les problèmes de santé que cela peut engendrer. Pour changer la donne, le collectif Guinéenne du 21e siècle a décidé de lancer une campagne numérique du 24 au 30 avril. “À travers cette campagne nous voulons rendre hommage aux victimes, interpeller la société Guinéenne ainsi que les différentes institutions concernées quanT aux conséquences de ces crimes. Il est temps que la honte change de camp !”, explique-t-il sur sa page facebook.
Ses membres invitent chacun à exprimer massivement librement son indignation via les hashtag #224HalteAuViol et #PlusPeurDenParler. Avec pour slogan « La Honte doit changer de camp », les activistes invitent à cesser les tabous autour du viol et à faire réagir les autorités afin de condamner ces actes. Une action menée par une nouvelle génération à qui on souhaite vivement d’améliorer la situation.
Par Céline Bernath
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