Votre panier est vide.
Toute L'ACTUALITÉ à portée de main
Des articles, des vidéos et du contenu exclusifs de femmes inspirantes du monde entier. Abonnez-vous dès maintenant et ne ratez aucun de nos numéros.
La chanteuse belge, Lous and the Yakuza, a secoué ses réseaux sociaux, en faisant de grosses révélations sur son état de santé. Il y a un an, dit-elle, deux semaines après la sortie de son deuxième album, elle est frappée d’une paralysie. Une souffrance pendant laquelle elle a vécu des scènes de racisme. Après une rude rééducation et une rémission totale, elle revient sur ces moments difficiles de sa vie.
« Je ne pouvais plus marcher »
Cela a commencé quinze jours après la parution de son second album. « Je me suis réveillé paralysé des deux jambes. Je n’avais aucune idée de ce qui m’arrivait et avant de m’en rendre compte, j’ai été dans un fauteuil roulant pendant 3 mois parce que je ne pouvais plus marcher. J’étais perdu et confuse, à la recherche d’un diagnostic car il n’y avait rien de mal avec mes jambes. Alors qu’est-ce que c’était ? », a écrit Lous and the Yakuza, sur son compte Instagram.
La mobilisation a alors été générale. Sa famille, ses amis ont fait le tour des médecins, pour tenter de savoir ce qui n’allait pas. « Et après quelques appels, on m’a conseillé de rencontrer l’un des meilleurs neurologues de Paris. Mes amis ont conduit de Bruxelles à Paris et je suis allée dans la chambre avec ma chère amie Charlotte (la photographe Charlotte Abramow) », a poursuivi Marie-Pierra Kakoma de son vrai nom, qui a soufflé ses 27 bougies.
Victime de racisme
Durant sa souffrance, la chanteuse n’a pas oublié des scènes de racisme vécues. Notamment lorsque « ce très célèbre neurologue a regardé mon IRM du cerveau et de la colonne vertébrale et m’a dit : ’’J’ai une bonne nouvelle pour vous : vous êtes une femme noire mais vous avez un cerveau. Et je pense que vous souffrez de sclérose en plaques’’. J’étais sans voix parce que j’étais tellement choqué par son racisme, mais mon amie Charlotte a défendu mon honneur et a essentiellement dit au médecin qu’il était une merde, ce qu’il était très certainement ».
« Finalement, après quelques semaines et des rendez-vous chez d’autres neurologues, j’ai commencé à entendre davantage parler de la sclérose en plaques. Et aussi fou que cela puisse paraître, c’était un soulagement de savoir de quoi je souffrais, même s’il n’y avait pas de remède. La sclérose en plaques (SEP) est une maladie invalidante du cerveau et de la moelle épinière (système nerveux central) », poursuit celle qui a été nominée, en 2021, dans la catégorie de la révélation féminine de l’année aux Victoires de la musique.
Trois mois de souffrance
Dans la SEP, poursuit-elle, « le système immunitaire attaque la gaine protectrice (myéline) qui recouvre les fibres nerveuses et provoque des problèmes de communication entre votre cerveau et le reste de votre corps. Finalement, la maladie peut provoquer des dommages permanents ou une détérioration des fibres nerveuses. Mon premier rendez-vous et, espérons-le, le dernier avec la SEP a duré environ 3 mois. Je pensais que je ne pourrais plus marcher ».
La chanteuse belge dit rendre, certes, grâce à Dieu, mais aussi à sa famille et surtout ses amis « extrêmement solidaires ». Lorsqu’elle a « pu marcher à nouveau », elle n’en revenait pas. « Je ne pouvais vraiment pas en croire mes yeux. Je me sens parfois comme un miracle vivant ». La chanteuse qui dit avoir eu la chance d’être hospitalisée au Centre MS de Melsbroek, en Belgique ; se dit reconnaissante envers les infirmières et le médecin « pour le soutien qu’ils m’ont apporté ». « Je ne les remercierai jamais assez », conclut-elle.
Bienvenue, connectez-vous à votre compte.
Welcome, Create your new account
Un mot de passe vous sera envoyé par courriel.