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Harry Roselmack est co-fondateur de Neoclaim avec son ami Thibault Perrin-Faivre. Le journaliste est garant de la philosophie de la marque créée avec une volonté de traiter les peaux denses, mates et foncées. C’est donc tout naturellement qu’on le retrouvera en tant que parrain du salon de l’homme qui se tiendra le 15, 16 et 17 juin en Martinique. Un événement organisé pour la première fois par Sabine Rome et Sira Doumbia Hildebert directrice de l’agence Africaraib Cast chargée de la communication à l’internationale et négociatrice auprès des marques de cosmétiques en métropole. Une occasion de nous parler de son lien avec les Antilles et de Neoclaim.
Le salon de l’homme aura lieu en Martinique et Guadeloupe au mois de juin que représente pour vous ces deux endroits ?
La Martinique représente mes racines puisque je suis d’origine martiniquaise. Mes parents sont tous les deux de cet île, ils se sont rencontrés en région parisienne il y a quelques décennies. Je suis né à Tours dans la région centre mais j’ai toujours baigné dans la culture antillaise à travers les associations de ma ville de naissance mais aussi dans le milieu professionnel puisque j’ai commencé le métier de journaliste dans une Radio qui s’appelait Media tropical à l’époque, qui est la radio des ressortissants de l’Outre-mer plus particulièrement des Antilles. J’y ai travaillé pendant cinq ans. Cela m’a amené évidemment à me rendre dans les trois DFA (départements français d’Amérique) : la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe pour y faire des reportages et j’ai pu aussi apprendre la vie sociale, politique et économique de ces trois départements. J’ai un lien très fort avec les Antilles et plus particulièrement la Martinique où j’ai des amis très chers. Aujourd’hui pour des raisons professionnelles je m’y rends de plus en plus souvent.
Pouvez-vous nous raconter un souvenir cher que vous avez vécu dans ces deux îles ?
La Guadeloupe je connais beaucoup moins car j’y suis allée moins souvent. Mais j’ai eu la chance de visiter le mémorial acte, qui est un musée dédié à l’esclavage et que je recommande à tous les Antillais. On y vit au sens presque physique du terme cette période de l’esclavage.
En ce qui concerne la Martinique les souvenirs sont beaucoup plus personnels : ma grand-mère que j’allais voir à chaque fois que je me rendais dans le département, mes parents, des amis, des couleurs et des senteurs qui me sont familières. Ce sont les bruits de la nuit martiniquaise qui me parle très fort. C’est un ensemble de souvenirs personnels et intimes donc j’ai du mal à choisir. Je vécu tellement de belles choses et de choses fortes, j’ai eu la chance d’être l’un des rares journalistes à pouvoir interviewer aimé Césaire dans son bureau de la mairie de Fort de France. C’était en 1998, ça a été un moment très fort qui ne s’est pas du tout déroulé comme je l’avais prévu car j’étais jeune journaliste à l’époque j’avais préparé des questions portant sur la politique, sur la départementalisation et lui, Aimé Césaire m’a amené sur plein d’autres voies. On a parlé davantage de poésie comme si la politique l’intéressait peu finalement, il m’a parlé de sa jeunesse estudiantine à Paris, de ses voyages en Croatie, m’a raconté ses anecdotes de jeunesse, de militantisme, ses découvertes. Un grand moment avec un petit monsieur mais immense par sa réputation. Un géant.
Que pensez-vous de l’initiative du salon de l’homme, pourquoi pas le salon de la femme ?
Pourquoi pas le salon de l’homme ! Je trouve l’idée pertinente pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’elle est dans l’air du temps aujourd’hui car les hommes prennent soin d’eux. Pas autant que les femmes mais de façon différente, assumé différemment avec des routines différentes, disons plus light que les femmes. Dans ma jeunesse j’ai souvent entendu des expressions comme Neg contre Neg qui veut dire en créole le noir contre le noir : c’est-à-dire quand un Noir réussi à faire quelque chose de bien il y a toujours un autre Noir pour le dégommer, moi je n’ai jamais vécu ça. Tous les gens et les Noirs que j’ai croisé dans mon parcours se sont toujours sentis fiers et disaient même de façon assez virile : “bravo ! on est fiers de toi”. J’ai toujours senti que ce que je fait est quelque chose d’important pour eux tout comme les opportunités qui m’ont été offertes. L’image que renvoie par exemple un outil comme la télévision est devenue plus importante qu’avant sans doute et les hommes aujourd’hui se soignent et prennent soin de leur apparence donc c’est une idée pertinente que de faire un salon de l’homme.
Que va apporter Neoclaim au salon de l’homme ?
La marque sublime la peau dense, l’idée c’est de révéler au mieux sans altérer ni dénaturer la beauté des peaux denses, ce qu’on fait pour la femme et aussi pour l’homme. Nos produits s’adressent aux deux mais la marque est née de la discussion de deux hommes sur des problématiques d’hommes. Thibault est un ancien de l’Oréal, il est très bon en cosmétique contrairement à moi qui n’y connaissait rien niveau technique mais je lui ai parlé des problèmes de rasage de beaucoup d’hommes noirs et de personnes de ma connaissance avec la problématique des poils incarnés qui sont compliqués à gérer. C’est à partir de ce postulat qu’on s’est demandé s’il n’y avait pas des solutions et pourquoi pas créer une marque qui propose des solutions à ces problématiques. On a réalisé que la cosmétologie générale ne les traitait pas vraiment, il y avait une niche et quelque chose de pertinent sur le plan de la philosophie donc, nous sommes partis là-dessus. C’est donc le fruit de cette recherche que nous apportons au salon de l’homme.
Que propose Neoclaim de nouveau cette année ?
Nous avons lancé un nouveau produit mixte pour hommes et femmes, c’est une crème pour le corps qui sera disponible en juin dans toutes les parfumeries Nocibé en Martinique, Guyane, Guadeloupe, en métropole chez Monop’beauty également sur internet en pharmacie et parapharmacie. C’est une crème hydratante à base d’aloe vera et d’huile d’amande douce.
Le salon de l’homme aura lieu en Martinique le 15, 16 et 17 juin, un casting pour élire l’homme du salon a déjà démarré faisant appel à un candidat homme de 16 à 70 ans. Neoclaim qui parraine le salon de l’homme offrira au gagnant deux gammes complètes de produit homme et femme. Un shooting photo aura lieu pour les 20 derniers candidats.
À retenir : le salon de l’homme débute en Guadeloupe le week-end du 9, 10 et 11 juin pour sa quatrième édition.
Par Charlotte Seck
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