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Mettre à l’honneur les Rois Africains et leur poids dans l’histoire à travers la photographie, tel est l’objectif de la dernière création de James C. Lewis. Ce jeune artiste engagé d’origine nigériane, né en Géorgie, tiendra sa première exposition à Paris au mois de mai. Interview.
Pourriez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs ? Quel est votre parcours ?
Mon nom est James Cornelius Lewis et je suis né à Statesboro Atlanta en Géorgie, aux Etats Unis. J’habite actuellement à Atlanta où je dirige le studio de photo Noire3000 (N3K). J’ai étudié les Beaux-arts et la photographie Je suis diplômé de l’institut des Arts d’Atlanta. Je travaille dans la photographie depuis plus de 15 ans maintenant. J’ai également exercé comme concepteur graphique et chef de publicité pour plusieurs grosses compagnies comme Coca Cola, Turner Broadcasting. Puis, en 2008, j’ai créé ma propre structure et lancé mon studio pour pouvoir aller au bout de mes projets créatifs.
Avez-vous toujours eu une vocation pour la photographie ? Pourquoi avoir choisi cet art ?
J’ai toujours été intéressé par la photographie, depuis ma plus tendre enfance. Mon père était déjà dans la photographie, mais pas professionnellement. Il aimait prendre des clichés de nos agréables moments familiaux et cela m’attirait beaucoup. J’ai choisi la photographie parce que je voulais raconter une histoire avec un objectif photo.
Pourquoi avoir choisi de créer une exposition autour des Rois
Africains ?
J’ai choisi de créer la série “African Kings” parce qu’en tant qu’enfant noir ayant grandi aux Etats Unis , je n’ai pas étudié l’histoire des grands rois africains à l’école. Je n’ai appris que l’histoire biaisée de l’Egypte vu par l’occident , nous présentant que les pharaons d’Egypte comme étant des hommes blancs. A travers mon travail, j’ai voulu changer cette version falsifiée de l’histoire. J’ai alors commencé des recherches sur les grands dirigeants de l’Afrique et partagé leurs histoires à travers mon art.
Comment ont été élaborées vos photos ? Quelle technique avez-vous utilisé ?
Après des recherches sur le roi que j’ai choisi, chaque séance que je prépare commence par un casting minutieux. J’utilise les réseaux sociaux pour trouver mes modèles. Une fois ceux-ci trouvés, je commence l’étape du stylisme pour sélectionner les différents éléments qui donneront vie au personnage. Après le shooting photo, un gros travail de post production est mis en œuvre par mes soins. Je suis un des rares photographes qui effectue toutes les étapes lui-même. Du stylisme à la retouche photographique en passant par le maquillage. J’effectue toutes les étapes de la réalisation d’une image moi même.
On peut dire que globalement votre oeuvre est engagée et qu’elle
révèle votre lien à l’Afrique, n’est-ce pas ?
Oui, c’est un travail engagé , tourné vers mes racines africaines. Je crois qu’il est très important de transmettre notre histoire à ma communauté et de la raconter aux autres. Je suis originaire du Nigeria par mon grand père du côté de ma mère et je suis fier de mes origines.
Pourquoi avoir choisi Paris pour l’exposition ?
Pourquoi Paris ( rires) ? Paris ma choisi (rires) ! En tout cas, c’était le destin. J’ai été contacté par Fred Daturlot de Chavigny d’Afrodiziart qui voulait organiser une exposition en France. Un projet qui s’est mis en place pendant plusieurs mois. Ca va être ma première exposition à Paris et je suis très excité et honoré d’avoir l’opportunité de faire découvrir et partager mon travail. Je remercie Fred Daturlot de Chavigny d’Afrodiziart pour l’organisation de ces évènements.
L’exposition African Kings aura lieu du 4 au 8 mai, à la Galerie Joseph, 123 rue Turenne, à Paris.
Par Céline Bernath
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