Votre panier est vide.
Toute L'ACTUALITÉ à portée de main
Des articles, des vidéos et du contenu exclusifs de femmes inspirantes du monde entier. Abonnez-vous dès maintenant et ne ratez aucun de nos numéros.
Dans un interview au journal Le Monde, le gynécologue congolais alerte sur l’urgence de la situation sanitaire pour le continent le plus pauvre de la planète.
Selon lui, alors que la pandémie de Covid-19 a déjà mis à l’arrêt une partie de la planète, l’Afrique, qui semblait dans un premier temps résister, voit avec frayeur ce nouveau coronavirus toucher jour après jours des territoires nouveaux.
Si les mesures de prévention se multiplient, beaucoup de celles qui font leurs preuves dans l’hémisphère Nord restent inapplicables sur le continent le plus pauvre.
Depuis son hôpital de Panzi, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), Denis Mukwege, médecin, gynécologue et prix Nobel 2018 de la paix, a confié au Monde sa profonde inquiétude, conscient que l’Afrique n’a « clairement pas les moyens de faire face au fléau ». En revanche, celui qu’on a surnommé « l’homme qui répare les femmes » puisqu’il offre là une chirurgie réparatrice à celles victimes de violences de guerre, s’avoue agacé par le débat sur l’usage de la chloroquine, ce médicament antiviral qui, pour certains, n’a pas suffisamment fait ses preuves pour être largement prescrit.
« Ne perdons pas de temps à polémiquer », conseille le sage. « S’il faut choisir entre laisser mourir un patient et lui administrer un traitement dont on n’a pas encore toutes les garanties d’efficacité mais dont on a vérifié l’innocuité depuis longtemps, je dirais qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre. »
A lire aussi – https://www.amina-mag.com/quels-sont-les-pays-impactes-en-afrique-par-le-covid-19/
Bienvenue, connectez-vous à votre compte.
Welcome, Create your new account
Un mot de passe vous sera envoyé par courriel.