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Cela fait maintenant deux ans, que la Cour Pénale Internationale de La Haye (CPI) enquête sur les crimes commis par les terroristes au Mali. A l’origine, seuls les hommes étaient visés par la procédure, mais le bruit court que les proches des terroristes pourraient eux aussi être inquiétés. Cela voudrait dire qu’il est possible que des femmes maliennes soient envoyées devant la CPI.
Au début de l’année, Simone Gbagbo a été la première femme à comparaître devant la CPI. L’épouse de l’ancien président ivoirien a été jugée complice des troubles et violence post-électorale survenus entre décembre 2010 et avril 2011. Dans les jours qui suivent, c’est peut-être des femmes maliennes qui pourraient se retrouver face à la même juridiction.
Si la procureure en charge de l’enquête, Fatou Bensouda, a choisi de cibler les femmes, c’est en parti parce qu’elles sont plus faciles à localiser que leurs compatriotes du sexe opposé. Il n’est pas rare qu’après s’être livré à des activités terroristes, ceux-ci s’évanouissent dans la nature. Les femmes seront aussi jugées, car avoir connaissance de la préparation d’actes terroristes et ne rien faire pour les empêcher, c’est se rendre complice.
Pour le moment, les résultats de cette enquête ont été peu probants. Un seul Malien a été arrêté. Il s’appelle Abou Tourab. Depuis le 26 septembre, il est emprisonné aux Pays-Bas. L’homme sera jugé pour avoir détruit des monuments historiques, classés au patrimoine de l’Humanité, de la ville de Tombouctou.
@Cynthia-Mongo
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