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En Norvège, un cours sur le droit des femmes est donné aux migrants, pour leur apprendre comment se comporter avec les femmes. Une initiative de la fondation Alternative of violence approuvée et soutenue par le gouvernement. Ce programme propose des discussions de groupe : sur le sexe, la notion de viol et les violences faites aux femmes mais il ne fait pas l’unanimité. Certains y voient un risque d’amalgame ; ça pourrait laisser croire que les immigrés sont forcement des violeurs et faire le jeu des partis d’extrême droite. Al contrario, les supporteurs de cette « leçon » arguent que l’Europe fait face à un flux migratoire sans précédent : plus d’un million de migrants y sont arrivés en 2015.
Dans ce contexte, ce cours de 5 heures, dispensé uniquement à des volontaires, pourrait permettre à ces personnes de mieux s’acclimater aux normes socioculturelles du pays qui les accueille. C’est le cas d’Abdu Osman Kelifa, demandeur d’asile venu d’Erythrée, avec toute sa famille. Il a raconté au New York Times, avoir été choqué quand il a vu pour la première fois, des femmes très légèrement vêtues, entrain de boire de l’alcool, ou s’embrassant en public. Il sait dorénavant par exemple, qu’en Norvège, il est interdit de forcer une femme à avoir des rapports, même si on est marié avec elle.
Pour l’instant aucun autre pays n’a emboité le pas à la Norvège. Rien de plus surprenant, les pays nordiques sont réputés être avant-gardistes dans ce domaine.
@Sidonie Zobo
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