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Aissetou Traoré habite en Seine Saint Denis. Elle est la maman d’un petit garçon de 2 ans qui souffre d’un handicap majeur depuis sa naissance. Afin qu’il puisse un jour remarcher, il doit faire des séances de rééducation régulières auprès d’un kinésithérapeute. Seulement voilà depuis, quelques mois, le seul kinésithérapeute qui fait des séances de rééducation est malade et par conséquent absent.
Un constat effarant,
Aujourd’hui en Seine Saint Denis, près d’une vingtaine d’enfants sont porteurs d’un handicap moteur. Comme le fils de Aissetou, ils sont également suivis au sein des structures comme le CAMPS et le SESAD par le même praticien, le kinésithérapeute. Depuis le mois d’octobre, le seul kiné de ses 2 structures est absent en raison de maladie. Les mamans se sont alors tournées vers la directrice du centre, qui a affirmé que aucun remplacement n’était prévu. Conséquence, les enfants n’auront pas leurs soins de rééducation. Les mamans sont alors contraintes de se déplacer dans d’autres établissements, où les délais de rdv peuvent souvent être plus longs.
Que fait l’Etat?
La commune et l’Etat se renvoient la responsabilité. Pour la commune, c’est à l’Etat que revient la responsabilité. Grâce à la rééducation, son petit garçon pourra peut-être marcher. Aissetou pointe justement l’absence d’une politique publique de réadaptation face à l’ajustement des dépenses de santé. Pourtant, selon un rapport publié par Jean-Pascal Devailly et Laurence Josse du CHU Avicenne Bobigny – Paru dans gestions hospitalières n° 492 – janvier 2010, le défaut de soins de rééducation a même été considéré comme une maltraitance. La jeune maman a décidé de se mobiliser et de faire entendre raison à la commune. “Le Kiné est l’élément moteur et essentiel de leur rééducation et la Mairie et le département laissent ces enfants sans aucune aide.”
Pourquoi une pétition?
Aissetou a décidé de mobiliser l’opinion publique à travers une pétition afin que la mairie et le département prennent respectivement leurs responsabilités. A travers une action simple assurer le remplacement du kiné et que par ailleurs, les kinés fassent de nouveau partie des structures spécialisées.A ce jour, elle a recueilli plus de 33000 signatures et espère bien obtenir les 35 000 signatures. Un kiné pour nos enfants
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