samedi, juillet 27, 2024
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 La Banque Mondiale vient de publier son dernier rapport sur l’intégration économique des femmes dans le monde baptisé « Les femmes, l’entreprise et le droit ». Publié tous les deux ans, ce rapport étudie les différences juridiques fondées sur le sexe dans 173 pays et selon sept catégories : accès aux institutions, jouissance de la propriété, obtention d’un emploi, incitations au travail, formation du crédit, actions en justice et protection des femmes contre les violences.

Dans de nombreuses régions du monde, leur potentiel, leur participation et leur capacité productive sont sous-estimés et inexploités. Les violences et le manque d’opportunités d’emploi figurent parmi les principaux obstacles auxquelles sont confrontées les femmes dans les pays en développement. Si la situation économique des femmes semble progresser, l’égalité juridique des sexes en est encore loin, entraînant un taux faible de scolarisation des filles, un nombre moins important de femmes chefs d’entreprise ou salariées ainsi qu’un écart salarial notable.

 Le droit au travail et à l’indépendance demeure un point épineux. Dans une centaine de pays dans le monde, accéder à un emploi leur reste prohibé. Parmi les pays les plus stricts en la matière on retrouve l’Arabie Saoudite, la Jordanie, l’Iran, le Yémen, l’Irak, la Syrie, le Qatar, le Soudan et la Mauritanie.  Dans 18 pays, la femme ne peut travailler sans l’accord de son mari s’il estime qu’une activité professionelle nuirait au bon fonctionnement du foyer. 

 La moitié seulement des pays couverts par l’étude ont mis en place un congé paternité et moins d’un tiers proposent un congé parental restreingant les possibilités offertes aux hommes de participer à l’éducation des enfants.

 « Un petit pas pour l’homme, un grand pour la femme »

 Bien que l’égalité des sexe reste un enjeu majeur, certains progrès ont été réalisés en matière de violence envers les femmes: En 25 ans, 127 pays se sont dotés d’une législation les protégeant. Mais il reste une ombre au tableau, sur les principaux pays analysés, 46 se démarquent par une absence quasi totale de protection juridique…

 « Il existe un lien étroit entre la lutte contre la pauvreté et l’égalité des sexes. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec de nombreux pays afin d’éliminer les obstacles sexistes. Les décideurs ont le choix. Ils peuvent se fonder sur la masse des données factuelles qui attestent les avantages économiques de l’égalité pour purger leur systèmes des lois discriminatoires qui freinent les femmes. Ou alors ils peuvent maintenir le statu quo et condamner des sociétés entières à plus de pauvreté » déclare Sri Mulyani Indrawat, la directrice de la Banque Mondiale.

Aucune société ne peut se réaliser et répondre aux défis du XXIe siècle sans la pleine participation des hommes, des femmes et des enfants. L’égalité des sexes est une question d’urgence.

 @M-R 

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