Les femmes migrantes font face à de nombreux risques tout au long de leur parcours migratoire, avant, pendant et après leur arrivée dans le pays de destination. Ces risques varient en fonction de leur situation individuelle, de leur pays d’origine, du pays de transit et du pays de destination.
Avant le voyage, les femmes migrantes peuvent être victimes de violence sexiste, y compris de violences domestiques, de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles, dans leur pays d’origine. Elles peuvent également être exposées à des risques accrus de violence sexiste pendant le voyage, en particulier si elles voyagent seules ou avec des enfants. Les femmes migrantes sont particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains, à des fins d’exploitation sexuelle ou de travail forcé.
Elles peuvent être victimes de traite par des membres de leur famille, des amis, des passeurs ou d’autres personnes qu’elles rencontrent en cours de route. Les femmes migrantes, en particulier les jeunes filles, peuvent être victimes de mariage forcé. Elles peuvent être contraintes d’épouser un homme de leur famille ou de leur communauté, souvent beaucoup plus âgé qu’elles, avant ou après leur migration.
Exposées à des violences et des abus
Pendant le voyage, les femmes migrantes peuvent être victimes d’exploitation par les passeurs qui les aident à franchir les frontières illégalement. Les passeurs peuvent les maltraiter, les extorquer, les abuser sexuellement ou les abandonner dans des situations dangereuses. Elles sont exposées à des violences et des abus de la part d’autres migrants, des membres des forces de l’ordre ou d’autres personnes qu’elles rencontrent en cours de route.
Elles peuvent être victimes de vol, de coups, de viol ou d’autres formes de violence. Il arrive que ces femmes migrantes voyagent dans des conditions dangereuses, notamment sur des bateaux surpeuplés ou dans des camions bondés. Elles peuvent être exposées aux éléments, à la faim, à la soif et aux maladies. A ce stade, elles sont souvent loin de leurs peines, devant faire face à d’autres difficultés une fois arrivé sur leur terre d’accueil.
Discrimination et exploitation au travail
Après l’arrivée, les femmes migrantes sont exposées à la discrimination en raison de leur sexe, de leur origine nationale ou de leur statut migratoire. Elles peuvent avoir du mal à trouver un emploi, un logement ou à accéder à des services essentiels. Ces femmes migrantes font parfois l’objet d’exploitation au travail, recevant un salaire minimum pour de longues heures de travail dans des conditions dangereuses. Elles peuvent être victimes de travail forcé ou de servitude domestique.
Il arrive, malheureusement, que ces femmes migrantes continuent à être victimes de violence sexiste dans leur pays de destination, y compris de violences domestiques, de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Elles peuvent avoir du mal à obtenir justice en raison de leur statut migratoire.