Face à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), les femmes, très entrepreneuses en Afrique, ne veulent pas être en reste.
Les femmes peuvent être les motrices de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ! La Zlecaf devrait pouvoir développer le potentiel commercial régional de l’Afrique mais également faciliter les affaires entre Africains. Une belle opportunité donc pour les femmes du continent de déployer leur potentiel et de développer leurs entreprises.
De nombreuses études ont montré que les femmes sont les motrices de l’économie africaine, d’autant que les PME dirigées par des femmes représentent près de 60% du PIB de l’Afrique et créent environ 450 millions d’emplois.
La Zlecaf élimine en effet les droits de douane sur la plupart des biens et services et garantit la libre circulation de la main-d’œuvre entre les pays participants.
La Zlecaf devrait développer le commerce intra-africain de 52,3% d’ici 2025
Il faut dire que les enjeux économiques autour de la Zlecaf son colossaux. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la Zlecaf devrait développer le commerce intra-africain de 52,3% d’ici 2025, ou encore augmenter les revenus de l’Afrique jusqu’à 450 milliards de dollars d’ici 2035 et sortir 30 millions d’Africains de la pauvreté.
En clair, la Zlecaf regroupe un marché potentiel de 1,3 milliard de personnes. L’enjeu économique est donc de taille pour un continent dont les femmes constituent la moitié de la population et qui va passer à 2 milliards d’habitants en 2050.