Me Léa N’Guessan, avocate très engagée dans la défense des droits des femmes, a obtenu le troisième prix national d’excellence 2022 du meilleur Ivoirien de la diaspora. L’avocate a été récompensée pour ses engagements associatifs.
Troisième meilleur Ivoirien de la diaspora
La distinction lui a été décernée, le vendredi 19 janvier 2024, au ministère des Affaires étrangère de Côte d’Ivoire. Elle intervient comme une reconnaissance du gouvernement ivoirien à l’égard de toute les personnes impactantes et engagées de la diaspora.
Avocate au barreau de Paris, Me Léa N’Guessan est féministe, par ailleurs enseignante-vacataire, mais aussi écrivaine. Parmi ses ouvrages, le secret d’Adjaratou, « une pure fiction ». Diplômée en droit et en finance, elle exerce en qualité d’avocate libérale au sein d’un cabinet dans Paris.
Une volonté de « dénoncer, de dire ce qui ne va pas »
Femme aux multiples talents, qui allie réussite professionnelle et engagement social, elle est également membre de plusieurs réseaux d’affaires. Sa clientèle est composée de particuliers, d’entrepreneurs, de TPE et PME. En outre, Léa N’Guessan dispense des cours de droit, au CNAM-INTEC (droit des sociétés) et d’autres établissements supérieurs en France. Son parcours académique lui a permis d’acquérir une solide formation juridique, qui lui est indispensable dans son exercice d’avocate.
Léa N’Guessan n’est pas issue d’une famille de juristes. Son engagement vient de sa volonté de « dénoncer, de dire ce qui ne va pas, qui est assez caractéristique de ma personnalité ». Me Nguessan ne cache toutefois pas son penchant pour le métier de journaliste. D’ailleurs, elle officie dans la presse, puisqu’elle est en charge de la rédaction de la rubrique juridique du Magazine AMINA, depuis quelques années. Parmi ses objectifs : apporter plus d’expertise à son pays, la Côte d’Ivoire.