Sa démission est intervenue le 2 janvier soit trois semaines après celle de son homologue de l’université de Pennsylvanie. « C’est le cœur lourd mais avec un profond amour pour Harvard que je vous écris pour vous annoncer que je vais quitter mon poste de présidente. », a-t-elle expliqué dans un courrier destiné aux étudiants et au personnel de la prestigieuse université.
Lui est reproché son attitude laxiste face aux manifestations qui avaient eu lieu dans son université à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.
Interrogée le 5 décembre par la républicaine Elise Stefanik, à la chambre des représentants sur « est-ce que appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard », elle avait tergiversé avant de répondre : « Cela peut en fonction du contexte ». Pour préciser ensuite : « La rhétorique antisémite, lorsqu’elle se transforme en conduite qui équivaut à de l’intimidation, du harcèlement, est une conduite passible de poursuites et nous agissons ».
Rappelons que cette politologue et professeure américaine d’origine haïtienne avait pris ses fonctions le 1er juillet dernier. Elle avait auparavant été professeure à l’université de Stanford avant de rejoindre Harvard où elle avait été élue doyenne des sciences sociales.
On lui doit de nombreux travaux sur le comportement politique américain et la politique de race et d’identité.
Credit : governor press office