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Le wax remet de l’espoir

Bisa Butler est l’une des artistes US à construire son œuvre sur cette palpitation de l’afro-culture. Ses expos au Smithsonian Museum of American History , au Epcot Center , sont des événements pour la communauté black. Mais pas seulement. Il y a quelques semaines, le

Des couleurs, des tombereaux, versés sur les visages et les corps de l’Amérique noire. Bisa Butler est l’une des artistes US à construire son œuvre sur cette palpitation de l’afro-culture. Ses expos au Smithsonian Museum of American History , au Epcot Center , sont des événements pour la communauté black. Mais pas seulement. Il y a quelques semaines, le Time lui a consacré une couverture. Bisa Butler avait rendu hommage dans un tableau à Wangari Maathai, “la femme qui plante des arbres” au Kenya. Il s’agissait d’un travail associant le dessin et le textile. Pas n’importe quel textile : le wax lui sert de support pour nombre de ses réalisations.

Ils dépeignent les forêts, les rivières et la faune de l’Est du Congo -un lieu de peur, mais aussi de joie- 

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Pour ce travail, outre la figure de cette femme, prix Nobel en 2004, Bisa Butler s’inspirait de deux designs Vlisco, spécialement édités pour la Cité de la Joie, en RDC. Depuis 2011, ce lieu permet d’accueillir les femmes victimes de viols dans la région de Bukavu, à l’est du Congo. Un millier de victimes ont pu trouver un endroit où se reconstruire. La Cité de la Joie, c’est encore le travail quotidien du docteur Mukwege, président de la Fondation Panzi. « L’homme qui répare les femmes », prix Nobel également, il y a deux ans.

Des tissus qui disent la joie retrouvée: reconstruction.

Célébrer le pouvoir et l’unité de la sororité
Pour saluer cet engagement et participer au financement de la Fondation, le fabricant hollandais a invité quatre stylistes et graphistes textile. Rebecca Zoro a accepté d’emblée. C’est le cas également de Tolu Coker (Nigéria) et de Bubu Ogisi, une autre artiste multidisciplinaire, originaire de Lagos, qui fait à la fois du vêtement et des installations contemporaines.

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Cette édition limitée, et la vente internationale des tissus, auront permis au fabricant de générer 330 000 dollars, intégralement remis à la Cité de la Joie. « Les deux collections célèbrent le pouvoir et l’unité de la sororité, » commente Gabriela Sanchez, créatrice de la ligne. Lors du lancement, en novembre dernier, elle notait avec émotion ce qu’avait été le « voyage » de ces femmes entre « le plus obscur et une renaissance à la lumière »

« Il décrit également la grande force qui découle de la solidarité féminine. Les motifs suggèrent la beauté du vagin et le respect qu’il mérite, ils dépeignent les forêts, les rivières et la faune de l’Est du Congo -un lieu de peur, mais aussi de joie- ». Cinq motifs, cinq raisons de s’habiller dans la lumière. Une contribution à laquelle Bisa Butler aura été sensible.

R. Calmé
Photo DR

www.vlisco.com pour l’achat dans cette collection « City of Joy »

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