Awol Erizku ou le mélange de la culture urbaine avec l'art de la renaissance

Personne n’a pu rater l’annonce de la grossesse de Beyoncé, qui s’est pour le coup servi, d’une photo postée sur son compte Instagram. Un shooting devenu viral, car les poses et les décors adoptés par la chanteuse ont été repris maintes et maintes fois par les internautes. Derrière cette apologie de l’image maternelle et surtout du miracle de la vie, se cache un homme : Awol Erizku, peintre sculpteur et photographe éthiopien-américain.
Diplômé de l’université privée de l’Union (développement de la science et de l’art) en 2010, Awol Erizku poursuit ses études à la prestigieuse université de Yale dont il ressort quatre années plus tard, diplôme en main. Il travaille sous la direction de photographes reconnus tels que David LaChapelle ou encore Lorna Simpson pour ne citer qu’eux et réalise une publicité sous l’angle de vue d’un documentaire-photo pour le groupe de rap A$AP Mob.

C’est en 2012 qu’il présente à New York sa première exposition “Black and Gold”. Une exposition dévoilant ce qui fera sa signature : des figures noires présentées dans des contextes empruntant les codes d’œuvres classiques, propres à la période de la renaissance. Son travail se développe et se diversifie à travers les influences esthétiques africaines et afro-américaines (par la présence de la culture hip-hop) qu’il y intègre.

Avec des travaux déjà reconnus dans le milieu tel que les expositions “Girl With A Bamboo Earring” et “Oh what a feeling, aw, fuck it, I want a Trillion” Awol Erizku peut franchir une étape de plus dans une carrière déjà bien remplie à seulement 28 ans.
Thatoux J Gnaore