L’escrimeuse française Ysaora Thibus, championne du monde individuelle 2022, a été provisoirement suspendue à la suite d’un contrôle antidopage. L’athlète nie «tout acte intentionnel de dopage».
Grand espoir de médaille aux Jeux olympiques 2024, la fleurettiste française Ysaora Thibus, a été provisoirement suspendue, avec effet immédiat. La championne du monde individuelle 2022 a été sanctionnée à la suite d’un contrôle antidopage. Ce vendredi 9 février2024, la Fédération française a fait état d’un «produit un résultat d’analyse anormal». La tête de file de l’équipe de France de fleuret nie « tout acte intentionnel de dopage».
Ysaora Thibus nie tout acte intentionnel de dopage
«Contactée par nos soins, la tireuse fait part de sa totale incompréhension, de son immense surprise et de son désarroi, elle nie tout acte intentionnel de dopage», a indiqué la fédération française d’escrime. «Il lui appartient désormais de se défendre selon les dispositions qu’elle jugera utiles de prendre», poursuit le communiqué de la Fédération française, sans donner de précision sur la substance dont il est ici question.
Le contrôle avait été effectué par l’Agence internationale de test (ITA), le 14 janvier, alors que Ysaora Thibus participait à l’étape de Coupe du monde de Paris. Une compétition qualificative pour les Jeux olympiques. A l’issue de cette étape, l’équipe de France avait pris la deuxième place derrière l’Italie. D’ailleurs, ce bon résultat garantissait la qualification olympique collective de toute l’équipe de France de fleuret.
Coup dur pour l’escrime française
Agé de 32 ans, Ysaora Thibus était l’une des grandes chances de médaille de l’escrime française, faisant partie des têtes d’affiche de la discipline, depuis plusieurs années. En plus d’avoir été sacrée championne du monde individuelle à l’été 2022, au Caire, Ysaora Thibus a été vice-championne olympique par équipes, à Tokyo, à l’été 2021.
Au Mondial 2018 en Chine, elle s’est adjugé l’argent, après avoir arraché le bronze en Allemagne, en 2017. Un véritable espoir pour la discipline. Sa suspension intervenue à un peu moins de six mois des Jeux olympiques est un coup dur pour l’escrime française.