L’insécurité s’aggrave de jour en jour à Bamako. Dans la nuit du 23 au dimanche 24 janvier 2016, Maïmouna (Kamissa) Sissoko est décédée sous les coups de son mari lors d’une violente dispute. Elle avait deux enfants. En février 2015, une histoire similaire s’était produite. Mariam Salif Diallo, jeune Malienne enceinte de jumeaux était poignardée par son mari de 20 coups de couteau et décédait des suites de ses blessures. Suite à cette tragédie tout le Mali s’est mobilisé en hommage à Kamissa et toutes les victimes de violence conjugale dans le monde qui restent silencieuses. Le mouvement «halte à la violence conjugale » a organisé le jeudi 30 janvier une marche pacifique pour condamner et dénoncer la violence faite aux femmes. Ont pris part à cette dernière, outre les familles des victimes, les associations et l’administration malienne. Le but : dénoncer cette violence souvent mortelle et aussi condamner ces actes. La tante de Kamissa, Mme Dicko Mariam Sidibé, a demandé au gouvernement de prendre ses dispositions pour que de telles choses ne se reproduisent jamais. De son côté le commandant Bintou Konaté Maïga, haut fonctionnaire de la défense au ministère de la promotion de la femme a appelé à voter une loi contre les violences basées sur le genre.
Hommage à Mariam et Kamissa
-
Par Roger Calme
Laisser un commentaire
Contenu connexe
-
Le Rallye Aïcha des Gazelles célèbre sa 34ème édition !
Par Rédaction Il y a 4 mois -
Blagues du 1er avril : un excellent moyen pour booster sa mémorisation
Par Rédaction Il y a 4 mois -
Marie Marre : son combat contre l’adoption illégale d’enfants étrangers
Par Rédaction Il y a 9 mois -
Mariam Bolaji, une étoile africaine du badminton
Par Rédaction Il y a 11 mois -
La sexualisation du sport : un regard critique
Par Rédaction Il y a 12 mois -
Mpox : l'OMS déclenche son plus haut niveau d'alerte
Par Rédaction Il y a 12 mois