L’électrification du continent noir est une véritable source de croissance capable de créer des emplois et de réduire l’émigration vers l’Europe. Aujourd’hui, le taux d’électrification de l’Afrique subsaharienne établit seulement à 31 %
C’est suite à ce constat que l’ancien ministre de l’écologie Jean louis Borloo et le président de la fondation Nicolas Hulot ont préconisé le développement prioritaire des centrales solaires en Afrique par opposition à ce qui se faisait jusqu’ici. Pendant longtemps, la politique d’électrification du continent a consisté à reproduire le modèle occidental des grands réseaux centralisés et la construction de kilomètres de lignes électriques. Des infrastructures énormément coûteuses
Des petites installations solaires couplées à des batteries pourraient répondre aux premiers besoins. En effet selon eux, cette solution a un double avantage : celui de parer au manque d’électricité sans attendre une décennie. Il a également le mérite de fournir du courant électrique à moindre coût, en s’appuyant sur les ressources et les spécificités locales. Les PME locales qui proposent solutions plus adaptées aux besoins réelles des populations seront partie prenante ce qui va créer une croissance intérieure, aux africains. Par exemple, une épicerie dans laquelle on pourrait acheter des glaçons et des boissons fraiches, louer les lampes solaires ou mutualiser des espaces de réfrigération. Ce type de structure est facilement transposable, dans les villages. Son développement pourrait permettre à beaucoup de villages plongés dans le noir, à l’heure actuelle, d’être éclairés. De toute façon, ce dont les populations ont besoin en priorité, c’est d’accéder aux services qu’offre l’électricité tels que : l’éclairage, la conservation des aliments et des médicaments, l’irrigation, la recharge de téléphone ou l’accès à internet…
Le continent noir a déjà amorcé ce virage dans le domaine des communications avec les téléphones portables. Partout en Afrique on en trouve et ils contribuent efficacement au développement économique.
Grâce à l’utilisation du soleil avec le photovoltaïque, les populations auront accès à l’électricité, sans polluer la planète. Une solution hautement souhaitable qui participerait à la lutte contre le réchauffement climatique. Il ne manque plus que le soutien franc et massif des investisseurs institutionnels et privés, pour passer de la phase de projet à la phase de réalisation. Malgré les appels insistants de Jean Louis Borloo, Président d’Energies pour l’Afrique, ces derniers tardent à s’impliquer. Et pourtant, les conditions de vie des dizaines de millions de personnes se trouveraient améliorer.
@Sidonie_Zobo