Les confidences de Priscilla Haller sur le cancer de son époux Sébastien Haller

Sébastien Haller et sa femme Priscilla

Sébastien Haller et sa femme Priscilla

Lors d’une rediffusion dimanche nuit, Priscilla Haller, dans l’émission « Épouses et Femmes » sur Canal, est revenue sur des moments forts de sa vie avec celui qui est devenu champion d’Afrique, Sébastien Haller. La Côte d’Ivoire ayant remporté la CAN en battant le Nigeria en finale de la compétition.

Il avait 17 ans et elle 23 lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, au cours d’une soirée. Sébastien Haller se présente à elle d’abord comme plombier, avant de lui avouer qu’il était footballeur. Priscilla ne se doutait aucunement que Sébastien Haller allait un jour être son époux. Pourtant, c’est ce qui est arrivé entre le joueur international français d’origine ivoirienne et l’infirmière française d’origine portugaise.

L’aventure commence vraiment en 2015, alors qu’ils venaient à peine de se mettre en couple. Sébastien Haller signe un contrat aux Pays-Bas. Il fallait se décider. « Rester en France ou le suivre. C’est un sacrifice qu’il fallait faire. Je me suis qu’on peut être infirmière, à tout moment, quand on veut, mais footballeur, il y a un temps. Donc, j’ai décidé de partir avec lui aux Pays-Bas ».

Sébastien Haller est « très proche de ses enfants »

Sébastien a toujours été très regardant, sur son épouse comme sur ses enfants, si l’on en croit à Priscilla. « Il m’a toujours laissé faire s’agissant de l’éducation des enfants. Et il est très proche de ses enfants, malgré ses engagements professionnels », confie son épouse. Le fait de tout le temps déménager, en raison des engagements de son mari, ne dérange pas Priscilla.

« En soi, on s’adapte aussi », dit-elle. Avant de poursuivre : « Lorsqu’on a commencé avec le déménagement d’Amsterdam en Allemagne, je me disais au début que cela allait être compliqué ». Et de reconnaître : « cela fait partie de notre vie, on fait avec ». Être avec une célébrité, un fardeau ? « Je ne le ressens pas du tout. On lui demande souvent des photos, c’est normal et je le vis comme tel. Peut-être que si un jour on dépasse tout ça, je pourrais réaliser ce que c’est que », répond Mme Haller.

« Pendant les matches, je ne regarde que lui »

Quid des enfants ? « Ils ne réalisent pas qu’ils sont des petits d’un joueur professionnel de haut niveau. Pour eux, ils sont comme tous les autres. Il arrive qu’on leur dise qu’ils ressemblent à leur père, mais je pense qu’ils le vivent aussi naturellement, avec toute l’humilité », poursuit Priscilla Haller, avec un sourire généreux.

L’équipe de Côte d’Ivoire vient de remporter la Coupe d’Afrique des Nations, avec un Sébastien Haller fantastique qui a inscrit le but de la victoire. Une belle prestation qui n’est pas passée inaperçue, puisque « pendant les matches, je ne regarde que lui. Je ne sais pas qui d’autre joue », confie son épouse, visiblement fier de son champion.

« On finit par ne plus faire attention aux critiques »

Évoquant son statut d’épouse de star, Priscilla reconnait que « ce n’est pas facile. On se met dans une bulle. On n’a pas le choix ». Quid des critiques à l’encontre de son mari ou de son équipe, à l’international ou en match officiel, elle est catégorique : « je les regarde plus. On finit par ne plus faire attention aux critiques. Si c’est constructif, oui. Autrement, on passe ».

Revenant sur le cancer des testicules très médiatisé dont a souffert son mari, un moment, elle se souvient : « quand il m’a avoué, le soir-même, il m’a dit qu’on va faire le communiqué. Il m’a dit : ‘’on va à l’hôpital, il y aura la chimio, plus de cheveux. Les gens vont chercher à savoir. Cela ne sert à rien de cacher’’. On a accepté de communiquer là-dessus ».

« Une bonne chose d’avoir communiqué sur le cancer de Sébastien »

Des moments difficiles que le couple n’a pas vécus seul. « Il y a eu des soutiens. Il y a du bon, comme du moins bon. L’avantage est qu’à cette époque, il a pu porter la voix des hommes qui vivent avec le cancer », relève l’épouse du champion d’Afrique. Et de se rappeler d’un message qui l’a particulièrement marquée durant ces périodes où ce n’était pas évident.

« Je recevais des messages et un m’a marqué. Quelqu’un qui m’a dit ‘’je commençais à avoir un cancer. C’est grâce à votre communication que je m’en suis rendu compte’’. Donc on ne l’a pas fait pour rien, si cela a servi à d’autres, je pense que cela a été une bonne chose d’avoir communiqué sur le cancer de Sébastien ».

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