Depuis le début du confinement, les signalements de violences faites aux femmes en Afrique du Sud ont fortement augmenté. Des mesures ont été prises par le gouvernement, dans un pays où cette problématique est déjà très présente, mais aggravée par le confinement. Ainsi, une permanence téléphonique a été mise en place. Malgré cela, les associations pointent le risque de toutes ces femmes confinées, voire enfermées avec leur agresseur, comme nous le soulignions la semaine dernière.
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Les chiffres sont parlants malheureusement : la première semaine de confinement, les autorités ont recensés deux fois plus de signalements, à 2300 plaintes. Elles sont pour l’instant assez démunies, alors que les forces de police sont plus occupées à faire respecter le confinement.
C’est d’ailleurs un véritable problème pour le continent : plus que la pandémie en elle-même, ce qui est surtout à redouter, ce sont les conséquences collatérales.
Dans la même veine, l’ONU s’est inquiétée des conséquences du confinement sur l’éducation des femmes. Dans certains pays , la moitié des écolières pourrait ne pas retourner en cours après la crise . En Afrique, cela avait déjà été le cas en 2013 , après l’épidémie d’Ebola.
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