Ellen Johnson Sirleaf, première présidente de la CÉDÉAO

Ellen Johnson Shirleaf est la première femme à se hisser à la tête de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO). Nommée samedi, 4 juin dernier, la “Dame de fer” aura la lourde tâche de diriger la vingtième puissance économique du monde.
Une nomination qui couronne son parcours
Ellen Johnson Shirleaf, 78 ans qui été nommée samedi dernier à la tête de la  (CÉDÉAO), entre une nouvelle fois dans l’histoire en succédant à Macky Sall, actuel président du Sénégal. En 2011, alors qu’elle briguait un nouveau mandat, elle se voit décernée le prix Nobel de la paix pour son engagement dans la lutte contre le terrorisme.
Ce n’est pas vraiment une surprise cette nomination pour l’économiste formée à Harvard. Après un passage à la tête du PNUD, programme des Nations Unies pour le développement,ou encore la Banque Mondiale, elle devient ministre des finances.
La Dame de fer connue pour ses combats
Ellen est également connue pour son engagement contre la corruption. Engagement qui lui a valu deux séjours en prison. Surnommée à juste titre la “Dame de fer”, la femme politique n’a eu de cesse de défendre et servir les intérêts du peuple.
Maman de 4 enfants, la femme politique avait été faite Grand Croix de la légion d’honneur par le président français François Hollande en 2012. Elle est également l’auteure du livre “This Child Will Be Great”dans lequel, elle se confie sur vie de première femme à la tête de la magistrature suprême du Libéria.
Poursuivre les missions de son prédécesseur
Désormais à la tête de la (CÉDÉAO), outre les réformes économiques pour minatenir l’institution 20 eme puissance économique mondiale, elle devra également suivre les scrutins présidentiels en Gambie, au Cap-Vert et au Ghana. La nouvelle présidente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest va poursuivre également la sécurité et la lutte contre les groupes jihadistes engagée par son prédécesseur Macky Sall. Missions qu’elle résume bien :“Nous devons travailler encore plus dur en tant qu’Etats membres pour éliminer le terrorisme, renforcer nos capacités en matière de renseignement et renforcer la coordination avec l’Union africaine, les Nations unies et les autres institutions partenaires.”
Par Karine Oriot
 
 

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