Le gala de la femme africaine en est à sa première édition. Il aura lieu le 7 mars 2015. L’association “un sourire d’ici et d’ailleurs” est à l’initiative de ce gala, dans le but de valoriser la femme africaine de la diaspora. Plusieurs femmes sont donc nominées dans plusieurs catégories : chanteuse, écrivaine, journaliste, politicienne, militante associative et chef d’entreprise. Ce gala est parrainé par Patience DABANY chanteuse gabonaise, la directrice du Grand Salon du Mariage Zoubida CHERGUI et le sportif Jean Alain BOUMSONG.
Nous avons déjà la liste des nominées composées d’une belle brochette de femmes actives et battantes. Notre rédaction vous présente quelques une de ses femmes :
Florelle Manda : Jeune femme issue d’un métissage franco sénégalais et congolais , née dans le sud de la France, Florelle MANDA dispose d’une double culture. Formée aux Arts du Spectacle et du Journalisme, elle a travaillé chez TRACE TV dans la programmation musicale. Florelle MANDA travaille à présent en tant qu’animatrice radio pour la première radio communautaire d’Ile de France , Tropiques FM. Parallèlement , elle est aussi chroniqueuse dans l’émission TV “Tantines” diffusée sur la chaîne panafricaine 3A telesud ainsi que pour l’émission Africaine et Parisienne de Richard JOFFO sur le réseau Africable. Dans sa quête culturelle liée à la bi appartenance entre la France et le Congo, elle confie sa fierté d’avoir participé à l’Edition du FESPAM 2011 à Brazzaville, où elle a co-animé la cérémonie d’ouverture avec Robert BRAZZA.
Maryam BOUSLAM, Contribuer à une ville citoyenne à taille humaine
Cadette d’une fratrie de trois enfants, Maryam BOUSLAM vit à COURDIMANCHE dans le Val d’Oise avec ses parents. Elle est heureuse dans cette ville qui a su évoluer tout en respectant son identité et ses valeurs, son esprit de village. Myriam aime vivre dans cet endroit où tout le monde se connaît et se respecte. Après avoir voté pour la première fois en 2007 à 19 ans,elle a été particulièrement touchée par le fort taux d’abstention des jeunes, de celles et ceux qui ont été ses camarades de classe. Elle a donc voulu agir et s’est investie concrètement et naturellement dans la vie locale. Maryam BOUSLAM est secrétaire de l’association “Les Cahiers de l’Espoir” depuis 2011 , membre du Centre Communal d’Action Sociale depuis 2012 et impliquée dans une association qui promeut la participation citoyenne des jeunes. Elle a ainsi progressivement côtoyé les membres de l’équipe après les municipales de 2008 qui lui ont démontré leur volonté et ambition collective pour être plus proches des Courdimanchois. Cette gestion humaine et efficace des affaires communales l’a convaincu de s’engager à leurs côtés. Maryam BOUSLAM souhaite mettre son énergie et les valeurs qui lui ont été inculquées, comme le sens de l’abnégation et la capacité à dépasser les clivages au service de sa ville.
Eveline MANKOU est une femme multiple. Elle vient du Congo Brazzaville. Sa vie est marquée par les voyages ; Nice, l’Angleterre, New-York… puis Tervuren où elle est basée depuis l’été 2014, coïncidence hasardeuse, au pied du musée de l’Afrique. Ce qui influence son œuvre. Auteure de plusieurs récits à visée généreuse et sociale, elle a choisi les mots pour dire ses propres maux. Sa plume s’inspire d’une diversité de choses : de ses voyages, de ses origines… c’est son troisième œil qui l’aide à peindre la société. Elle voit la diversité culturelle comme donc un troisième œil qui entraîne le commun vers une destinée enrichissante. On retiendra surtout d’Eveline MANKOU, une femme intrépide qui inaugure en Lettres un nouveau genre, le roman au rythme vif comme une short – story.
Prisca OGOUMA est Journaliste et Présentatrice télé, notamment sur Canal + Afrique mais elle est également Présidente de l’Association Réussite Sans Frontières reussitesansfrontieres.com Originaire du Bénin où elle a vu le jour et grandi, elle aurait pu travailler dans la fonction publique. La jeune femme est en effet diplômée de l’Ecole nationale d’Administration de son pays. Mais poussée par sa passion pour le journalisme et la volonté d’élargir ses horizons, elle pose ses valises en France à l’âge de 22 ans. Avec très peu de ressources financières et sans aucun lien familial sur place, Prisca se lance dans une aventure ardue. Mais ce nouveau départ est porté par une conviction profonde résumée dans cette maxime : « l’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs ». Elle poursuit en 2010 une formation en Economie à la Faculté d’Aix-Marseille et en 2012, elle décroche un master de journalisme à l’Ecole supérieure de journalisme de Paris. De la radio à la télévision, en passant par la pige pour des magazines et l’écriture web, elle s’est forgée, non sans difficultés, une certaine expérience dans le métier. Aujourd’hui, Prisca souhaite jouer pleinement son rôle de citoyen du monde et d’Afrique, en menant à terme des projets de développement. Cette volonté s’est récemment traduite par la création de son association dénommée « Réussites Sans Frontières ». Cette association a pour objectif de participer à la concrétisation des enjeux de développement du Continent africain, en prenant pour cadre les secteurs Médias – Communication – Cinéma. Il s’agit plus précisément de favoriser auprès de la jeunesse africaine, des échanges professionnels, des réflexions, des débats, d’apporter les expertises et les références indispensables pour lui permettre de prendre confiance, apprendre, partager, afin de renforcer son développement professionnel.
Kenza Sadoun-El Glaoui est une figure de renom dans le domaine de la blogosphère. Ayant crée son blog « La Revue de Kenza » en juillet 2008, Kenza poste un billet par jour dans lequel elle met en scène son style vestimentaire qui allie pièces de créateurs et petites merveilles trouvées dans des friperies et autres e-shops, aux quatre coins du monde. Son site est aussi un véritable album de famille où elle partage les moments forts de sa vie comme les soirées qu’elle passe avec ses amis, les restaurants qu’elle découvre ou encore les voyages qu’elle entreprend plusieurs fois dans l’année. Son style laisse penser à une sorte d’impudeur maîtrisée dans le bon goût ce qui la rend attachante et familière. Toujours sur un mode arty et pointu, toutefois, et avec un vrai point de vue. « Une bulle d’oxygène » comme le reprend la presse.
*Par soucis de transparence, ces présentations sont celles livrées par le gala de la femme
Par Charlotte Seck