Vendredi 28 janvier dernier était le grand jour, le Jour J de la mode à Douala.
Avec un défilé haut en couleurs signé Thiané Diagne, la reine sénégalaise du
boubou.
Silhouettes fluides, matière soyeuse, couleurs chatoyantes, strass et paillettes :
le fil d’Ariane des trois séquences du défilé était facile et agréable à suivre.
Tableau 1 : la collection Gandioli (en hommage à Gandiol, sur la Grande-Côte,
près de Saint-Louis et du fleuve Sénégal, la région d’origine de Thiané Diagne)
avec ses boubous amples, taillés dans la soie.
Les couleurs sont multicolores, les borderies sobres, presque discrètes.
Tableau 2 : Une collection majestueuse. 4 boubous coupés dans du bazin riche, teint à la main…
Le maquillage, les coiffes impériales, les imposants bijoux ne
sont pas que de simples accessoires, ils font partie intégrale du look royal, un
hommage aux racines, aux traditions.
Tableau 3 : la collection éponyme « Jour J » avec des tenues de grandes
occasions. Ici le strass et les paillettes, d’or ou argentés, sont mis en avant sur des robes davantage monochromes ; roses, blanches, vertes, bleues, etc.
La dentelle, très présente, renforce l’élégance et le chic de la collection.
Pour cette grande soirée consacrée à la mode, le K Hôtel de Douala et l’Union des Brasseries du Cameroun, ses maîtres d’œuvre, ont mis les petits plats
dans les grands.
Entre deux séquences, le public s’est délecté d’un concert live
servi par Mister Léo, le lion de la musique urbaine camerounaise et de petites gourmandises concoctées par le Chef du K Hôtel.
La soirée qui se déroulait en marge de la Coupe d’Afrique des Nations que la Cameroun accueille jusqu’au 6 février, était dédiée aux Lions de la Téranga.
On peut dire que ce clin d’œil a porté bonheur à la sélection sénégalaise, qui deux jours plus tard s’est qualifiée pour les demi-finales.
D’ici là, la PDG de « Jour J Couture » et promotrice de la Nuit du Boubou, se rend disponible pour les élégantes de Douala, notamment pour une « senegalese touch » dans leur dressing.
Thiané Diagne et son équipe ont quitté le Cameroun au lendemain du 3 février dernier.
Repost : Yvonne Monkam
Correspondante Amina au Cameroun