Attentats parisiens

 Les attentats qui ont frappé Paris, le 13 novembre 2015, n’ont pas fait que des victimes françaises. En effet, parmi les victimes, on compte au moins une Malienne, une Sénégalaise, entre autres personnes abattus par les terroristes dont le cerveau, Abdelhamid Abaaoud, a été tué lors de l’assaut de Saint-Denis, mercredi 18 novembre.
La Malienne Asta Diakite, cousine du joueur de l’équipe de France de football, Lassana Diarra, qui était en train de jouer sur la pelouse du Stade de France lorsque les explosions ont eu lieu, est tombée sous les balles de la fusillade de la rue Bichat. Elle était juste partie chercher à manger lorsque la mort l’a trouvée en chemin.
De même, la Sénégalaise Halima Ndiaye a été tuée et sa petite sœur blessée lors de ces attentats revendiqués par l’Organisation de l’Etat Islamique. Avec un de leur frère, des amies et des copains, ils se sont retrouvés pour fêter un anniversaire. Halima, comme plusieurs de ses amis, est tombée sous les balles des terroristes. Elle était mère de deux enfants de 6 ans et 3 ans. Sa sœur Hoda a été très grièvement blessée.
Outre ces femmes, d’autres hommes d’origine africaine sont tombés sous les balles des assaillants. C’est le cas notamment de Hyacinthe Koama, âgé de 37 ans, Burkinabé dont les parents résident à Paris et qui a trouvé la mort dans un restaurant alors qu’il était avec des amis, pour fêter un anniversaire.
Le cerveau présumé de ces attentats qui ont fait 129 morts et plus de 300 blessés dont certains dans un état grave, Abdelhamid Abaaoud, un Français d’origine marocaine, a été abattu le mercredi 18 novembre, lors d’un assaut des CRS et des BRI à Saint-Denis. Son corps a été retrouvé criblé de balles au cours de la confrontation avec les forces de sécurité françaises.
@Hamid_Diallo