Ajak Deng, une carrière éclaire qui laisse des traces

Ajak Deng est un des grands tops models de la nouvelle génération. Si on s’en tient à sa fulgurante percée dans le monde de la mode, sa beauté, ses contrats et son sourire, on ne peut que qualifier sa vie de conte de fées. Car, du haut de ses 26 ans, la jeune femme a dû surmonter bien des obstacles avant d’en arriver là.
47 
Ajak Denk n’a pas eu ce qu’on peut qualifier d’enfance de rêve. Enfant, elle fuit le Soudan avec sa famille et perd sa mère qui meurt de la malaria dans un camp de réfugiés au Kenya. Elle n’a alors que 12 ans.  En 2005, sa famille part pour l’Australie avec le statut de réfugié. Une fois là-bas, on pourrait penser que les choses se simplifieraient, mais ce n’est pas le cas. A 16 ans, elle devient financièrement responsable de ses sept frères et sœurs. On pourrait alors se demander pourquoi le mannequinat ? En effet, cela  ne s’inscrivait pas dans ses plans de carrière. Ajak Deng comptait rejoindre l’armée une fois ses études terminées, mais aussi surprenant que cela puisse paraître, l’élément déclencheur n’est autre que son conseiller scolaire. Car c’est après que ce dernier ait envoyé une photo d’elle à une agence de mannequins qu’elle se décide à prendre cette voie.

 
Qui, de nos jours, fan de mode ou non a pu louper ce visage ? Le mannequin a été l’égérie de campagne pour Lanvin, Louis Vuitton, Chloé, Armani et Gaultier, Calvin Klein. Elle a enchaîné les défilés et les couvertures de magazines. « Je suis la personne la plus chanceuse au monde » confie-t-elle.  Après avoir dénoncé le racisme ambiant régnant dans l’univers de la mode internationale, elle met fin à sa carrière en février dernier. Ajak Deng n’en reste pas moins une figure incontournable de la mode.
Thatoux J Gnaore

Quitter la version mobile