L’année 2014 a été marquée par Ebola. Depuis plusieurs décennies, l’Afrique se bat contre cette fièvre hémorragique. Nancy Gibbs, la rédactrice en chef du Times a déclaré « Pour d’infatigables actes de courage et de compassion, pour donner le temps au monde de renforcer ses défenses, pour avoir pris des risques, avoir persisté, avoir fait des sacrifices et sauvé des vies. Cette distinction va aux forces spéciales de l’organisation Médecins sans frontières, les travailleurs humanitaires de l’association caritative chrétienne Samaritan’s purse et beaucoup d’autres dans le monde qui ont combattu aux côtés des médecins et infirmiers locaux, des ambulanciers et des services funéraires ».
Le virus est apparu simultanément au Soudan et au Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo) en 1976. Dans ce pays, le virus a frappé la ville de Yambuku, située près de la rivière Ebola, qui a fini par donner son nom à la redoutable fièvre hémorragique. Cette année-là, il a tué 280 personnes au Zaïre sur 318 cas, soit un taux de létalité de 88%. L’épidémie qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest tue en moyenne un patient sur deux.
La Sierra Leone est devenue, lundi 8 décembre le pays le plus atteint par l’épidémie. Selon le dernier bilan de l’OMS, la fièvre hémorragique a touché 397 personnes supplémentaires en une semaine. Le pays compte désormais 7 897 cas de personnes contaminées dont 1 768 sont mortes selon les derniers chiffres. Un tiers des nouveaux cas ont été enregistrés dans la capitale, Freetown. En Guinée, le troisième pays le plus touché, 2 292 cas ont été recensés et 1 428 morts au 7 décembre, selon le bilan de l’OMS.
La mobilisation continue dans la communauté internationale après le PDG de facebook Mark Zuckerberg, c’est au tour du roi d’Arabie saoudite Abdullah bin Abdulaziz Al Saoud, de faire un don de 35 millions de dollars américain aux pays d’Afrique de l’Ouest atteints par la maladie à virus Ebola.
Par Charlotte Seck