Connu pour ses frasques médiatiques, Harry, 34 ans, est le second fils du prince Charles de Galles et de la princesse de Galles, Diana Spencer. Samedi 19 mai, dans la chapelle de Windsors au Royaume-Uni, l’homme le plus populaire de la famille royale a célébré son mariage avec Meghan Markel, au milieu de 600 invités. Portrait d’un prince au parcours atypique.
Le prince Henry de Galles est un personnage qui ne laisse pas indifférent les médias. Né le 15 septembre 1984 au St Mary’s Hospital de Paddington à Londres, il détient le titre d’Altesse Royale et figure à la sixième place dans l’ordre de succession au trône britannique. Il reste l’homme le plus médiatisé de cette famille royale. Etalés sur la place publique, ses faits et gestes n’échappent pas aux professionnels de l’information. Et le prince ne cesse de faire la Une des journaux et magazines.
En janvier 2005, le tabloïd britannique ‘’The Sun’’ publie des photos prises lors d’un bal costumé où il apparaît en uniforme militaire et porteur d’un brassard frappé d’une croix gammée. Le scandale a été retentissant. Duncan Larcombe, journaliste anglais qui a passé plus de dix ans à suivre la famille royale pour ‘’le Sun’’, avant de devenir correspondant de guerre, dresse le portrait ‘’authentique’’ du jeune homme. Il a appris à le connaître au fil de ses reportages pour ‘’le Sun’’.
Le prince fêtard
‘’Curieux et avide d’expériences, fêtard, bien décidé à reprendre le contrôle d’un destin tracé d’avance, et à rester proche de son peuple, l’enfant terrible captive l’attention des médias dès la fin de sa scolarité. De l’affaire de l’uniforme nazi aux soirées scandaleuses de Las Vegas, Harry se forge une réputation de prince rebelle, sans jamais perdre le soutien d’un peuple qui voit en lui l’enfant meurtri par la mort de sa mère, sous le Pont de l’Alma à Paris dans un accident de voiture. Le jeune homme n’avait pas encore 13 ans’’.
En 1998, il entre au prestigieux collège d’Eton. Adolescent extraverti et dissipé, il prend vite goût à la fête, à l’alcool et au cannabis. En 2001, son père l’envoie passer quelques heures en clinique de désintoxication. Deux ans après, il décroche l’équivalent du bac. Et il est même soupçonné d’avoir triché à l’examen. L’affaire a été rapidement étouffée. L’année d’après, alors qu’il a 20 ans, il passe plusieurs mois à ne rien faire en Australie, puis on lui trouve un job dans un orphelinat du Lesotho, au sud de l’Afrique.
‘’Harry n’est pas doué pour les études’’
‘’Il n’est pas doué pour les études. A l’armée, il n’a pas bénéficié de traitement de faveur. Il a été traité à la même enseigne que les autres. D’ailleurs, il ne se considérait pas comme un prince. ‘’J’étais juste Harry’’. Il fait trois mois en Afghanistan avant d’être rapatrié pour des raisons de sécurité’’, rapporte Marion Galy-Ramounot, journaliste et chef de rubrique people et culture de Madame Figaro.
Pour redorer son blason et celui du Royaume, il entre, en 2006, à l’Académie militaire de Sandhurst qui forme les officiers de sa Gracieuse Majesté. Devenu lieutenant en mai 2007, il a été sur le point de partir en Irak, projet auquel il a renoncé au dernier. Car son affectation a été amplement relayée par la presse. En février 2008, un site web américain a révélé son intention d’aller sur le front avec les troupes britanniques. Cette fuite a provoqué son retour immédiat en Angleterre pour des raisons évidentes de sécurité.
Selon Marion Galy-Ramounot, après avoir quitté l’armée en 2014, s’est consacré à ses engagements princiers : protection de l’environnement, notamment en Afrique, associations caritatives, etc. Samedi dernier, il a dit ‘’oui’’ à Meghan Markel au milieu de 600, lors de son mariage, tenu dans dans la chapelle de Windsors au Royaume-Uni.
Pape Nouha SOUANE