C’est aujourd’hui que débute la fashion week en Afrique du sud. Du 23 au 27 octobre, le pays sera sous les feux des projecteurs. Collections homme, femme et mixte seront de la partie. Il faut savoir que cette année marque les 21 ans de la fashion week sud-africaine et pour cette 34ème édition, 59 designers présenteront leurs travaux devant près de 9000 invités : medias, célébrités et acheteurs compris. Comme dans de nombreux pays, celle-ci se tient dans différentes villes, notamment huit en Afrique du sud, la plus médiatisée étant celle de Johannesburg.
Ce soir, c’est avec les finalistes du concours « recherche de nouveaux talents » que la fashion week ouvrira ses portes. Les 8 finalistes présenteront leurs collections devant un public avisé comportant curieux, médias, acheteurs et investisseurs. Une occasion en or pour débuter. Tout au long de cette semaine, il y aura des noms connus de la mode sud-africaine mais également des collections venues d’Inde, de Chine, de Russie et du Brésil. Il faut savoir que la fashion week n’est pas une question de nationalité mais d’implantation : si c’est en Afrique du sud qu’est implantée une marque alors quoi de mieux que la fashion week d’Afrique du sud pour le présenter ?
Cet événement est un tremplin non seulement pour les participants (créateurs, photographes, mannequins, maquilleurs etc.…) mais également pour le pays concerné. En effet, il faut y voir un moyen de mettre en avant le patrimoine artistique et culturel dudit pays. Le potentiel socio-économique est également mis à l’avant. Le soutien apporté par le gouvernement aide non seulement à mettre en lumière de nouveaux talents mais aussi à booster et renforcer le milieu de la mode (et soit dit en passant celui de l’artisanat) auprès de la communauté mondiale de la mode mais surtout au niveau national. Tous métiers comportent des risques, mais le domaine de la mode fait toutefois partie de ceux que l’on qualifie d’aventureux pour ne pas dire hasardeux sur le continent africain. Des événements tels que la fashion week aident à modifier cette vision de la mode et faire découvrir ce business en dévoilant une image plus structurée que celle présente dans l’imaginaire collectif.
En rendant la mode plus rassurante aux yeux du grand public, c’est non seulement permettre au plus grand nombre de s’y intéresser mais également de donner la force à ceux qui possèdent du talent de s’y lancer.
Thatoux J. Gnaore