jeudi, novembre 21, 2024
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Société

Melina Denguet-Atticky s’attaque au fléau des… Féminicides

Après avoir dénoncé les violences scolaires, Melina Denguet-Atticky s’attaque à un fléau encore plus grave dans sa nouvelle bande-dessinée : les féminicides. Avec une plume acérée et un dessin percutant, elle invite à suivre l’histoire d’un couple ordinaire qui bascule dans l’horreur. “Féminicides” est bien plus qu’une bande dessinée, c’est un cri d’alarme, un appel à la conscience collective pour mettre fin à ces actes odieux.

Melina Denguet-Atticky frappe un nouveau coup dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Avec son nouvel album, “Féminicides”, elle plonge le lecteur au cœur d’un drame intime, dévoilant les mécanismes insidieux qui conduisent à l’impensable. En s’appuyant sur une documentation solide et sur son expérience personnelle, l’auteure, en collaboration avec le dessinateur Bob Kanza, offre un témoignage poignant et nécessaire pour sensibiliser le grand public, et en particulier les jeunes, aux féminicides.

Les féminicides, un problème majeur de santé publique

Avec “Féminicides”, Melina Denguet-Atticky ne se contente pas de dénoncer, elle invite à agir. Car chaque lecteur est un acteur potentiel du changement. Bien que l’auteure soit congolaise, les féminicides sont un problème mondial. Les chiffres sur les féminicides en Afrique sont alarmants et témoignent d’un problème de santé publique majeur.

Malheureusement, il est difficile de donner des statistiques exactes et complètes pour plusieurs raisons. De nombreux cas de féminicides ne sont pas signalés ou ne sont pas correctement enregistrés par les autorités. Les définitions du féminicide peuvent varier d’un pays à l’autre, ce qui rend les comparaisons difficiles.

Afrique du Sud : un des taux de féminicides les plus élevés au monde

Certains pays ne disposent pas de systèmes de collecte de données suffisamment développés pour mesurer précisément l’ampleur du phénomène. Cependant, plusieurs études et rapports soulignent l’importance du problème. L’Afrique du Sud est souvent citée comme ayant l’un des taux de féminicides les plus élevés au monde. Selon les données de la police sud-africaine, neuf femmes étaient tuées chaque jour en moyenne en 2021-2022.

De nombreux autres pays africains sont également confrontés à un problème de féminicides, notamment le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et la République Démocratique du Congo. Le nombre de féminicides a augmenté de manière significative au cours des dernières décennies à l’échelle mondiale, et l’Afrique n’échappe pas à cette tendance.

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